Essai sur la pneumonie double : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 10 août 1868 / par Théodore, Adolphe, Monthus.

  • Monthus, Théodore Adolphe.
Date:
1868
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Credit: Essai sur la pneumonie double : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 10 août 1868 / par Théodore, Adolphe, Monthus. Source: Wellcome Collection.

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    existe le plus souvent un état anémique plus ou moins prononeé. Nous trouvons dans l’hématologie de MM. Andral et Gavarret, et dans d’autres publications de ces mêmes auteurs, que sur 34 saignées il n’y en a qu’une seule, à la fin du deuxième mois, dont les glo- bules soient restés au chiffre de 145 ; mais dans les au- tres cas, les globules sont restés au-dessous de la moyenne ; pour six cas ils ont varié de 125 à 120, et pour vingt-six autres de 120 à 125. 2° Enfin, la pneu- monie qui vient elle-même détruire l’organisme, ainsi que le prouve l’amaigrissement plus ou moins rapide. Ainsi, dans l’observation II, nous trouvons que le ma- lade s’était pesé trois jours avant le début de sa mala- die, il pesait 58 kilogr. 500; on l’a pesé de nouveau, lorsqu’il est entré en chirurgie pour son abcès du pied, il ne pesait plus alors que 47 kilog. 300 gr. Son poids avait donc diminué considérablement pendant sa pneu- monie double, il est vrai qu’il est survenu une com- plication (abcès du pied). Ces faits ne sont pas établis par un nombre de faits suffisants, aussi nous ne pou- vons généraliser et ne voulons qu’appeler l’attention sur ce point intéressant de physiologie pathologique. L’augmentation considérable de l’urée et de l’acide urique dans la pneumonie double, indique une com- bustion des plus vives et partant une destruction de nos tissus quaternaires. 3 Nous pouvons encore invo- quer comme cause de débilité, la moindre résistance de la femme comparée à celle de l’homme. C’est dans de telles conditions qu’une pneumonie double s’est 2