Recherches analytiques sur diverses affections dans lesquelles la peau présente une coloration bleue : et en particulier sur celles que l'on a désignées sous les noms de cyanose ou maladie bleue / Par Elie Gintrac.

  • Gintrac, E. (Elie), 1791-1877.
Date:
1814
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Credit: Recherches analytiques sur diverses affections dans lesquelles la peau présente une coloration bleue : et en particulier sur celles que l'on a désignées sous les noms de cyanose ou maladie bleue / Par Elie Gintrac. Source: Wellcome Collection.

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    pas (i). On juge encore avec facilité quels doivent être les effets d’une impulsion plus ou moins énergique du sang contre des parois qui n’étaient pas primitivement destinées à la recevoir : ces effets consisient en des dilatations anévrismales^ soit des cavités du coeui% droites ou gauclies, suivant leur force respective, soit des gros troncs vasculaires. Les conséquences générales de ces vices orga¬ niques sont l’abord d’une moindre quantité de sang aux poumons, le mélange du sang rouge et du sang noir, la distribution de celui-ci dans presque tous les organes par le moyen des artères. Ainsi la res¬ piration ne peut avoir son entier effet ; la circulation pulmonaire n’est plus qu’un fragment en quelque sorte de la circulation géné¬ rale , et cette fonction offre dans son mécanisme beaucoup d’ana¬ logie avec celle des reptiles. L’explication des symptômes que présente cette maladie se déduit aisément des considérations précédentes. Moins de sang pénétrant dans les poumons, et les effets de rélaboraiion qu’il y reçoit se trou¬ vant en partie détruits presque aus_sitôt qu’obtenus , par le mélange qui s’opère bientôt après; la puissance conservatrice, qui renferme en elle le germe de tous les besoins, suscite alors celui des inspi¬ rations fréquentes; afin de rendre plus nombreux des actes qui, relativement à leur résultat, ne deviennent utiles qu’à demi ; de ré¬ parer, par leur multiplicité , les déperditions continuelles qu’éprouve la partie vivifiante du sang; en un mot, de compenser, s’il est permis de s’exprimer ainsi, la masse par la vitesse. La respiration est en outre rendue difficile par la faiblesse de ses agens, C[ui sont, comme toutes les autres parties , arrosés par un sang à peine excitant. La distribution de ce fluide plus facile , dans la plupart des cas > (i) Vojez^, pour cet objet, Morgagni ^ epist. 17, n.” i3 ; Muntep, Reflexions on the preceding'cases ( Med. obs. and fnq., t. 6, p. 3o4 ) ; Baillie ^ p. 87; i’ouvrage de M, Coivjsart loc. cit. ; la Pbjsiologie de M. Richerandy t, i ^ P*