Ling : précurseur de l'exercice physiologique : sa vie et son oeuvre / par C.A. Westerblad ; traduit et adapté du suédois par Lars Sandberg ; préface par E. Spehl.

  • Westerblad, C. A. (Carl August), 1873-
Date:
1913
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Credit: Ling : précurseur de l'exercice physiologique : sa vie et son oeuvre / par C.A. Westerblad ; traduit et adapté du suédois par Lars Sandberg ; préface par E. Spehl. Source: Wellcome Collection.

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    ber, après quelques années de concours sportifs, à la tuherciL- lose pulmonaire, On pourrait objecter, peut être, que l’institution des con- cours et des records présente pourtant cet avantage d’augmen- ter la vigueur, l’adresse et l’endurance des jeunes gens, pris dans leur ensemble. Je ne partage pas cette opinion, car les qualités dont l’équipe championne ou le recordman font preuve le jour de la vic- toire, ils ne les possèdent qu’au moment précis où, par suite d’un entraînement intensif et grâce à des dispositions particu- lièrement favorables, ils se sont trouvés tout à fait « en forme ». Après peu de jours, ces qualités extraordinaires ont disparu, et les vainqueurs se retrouvent dans les conditions où ils étaient quelques semaines ou quelques mois auparavant. Cette situation, si momentanée, vaut-elle réellement la dépense de force et d’énergie qu’a nécessitée le concours? Et quelle influence un match peut-il exercer sur la masse des jeunes gens? Je reprends l’exemple cité plus haut, de la course Oxford Cambridge, et je me demande quelle action les efforts surhumains des deux équipes en présence peuvent avoir sur Eéducation physique des quelques milliers d’étudiants inscrits dans ces deux universités? A mon avis, ce match si célèbre n’a d’autre effet que d’entretenir, sans profit pour personne, une rivalité ridicule entre deux groupes d’étudiants. B — Au point de vue intellectuel. L’entraînement intensif, nécessité parles matches constam- ment renouvelés dans certains sports (le foot bail, par exemple), occasionne une perte de temps excessive pour la jeunesse ; c’est un trop grand dérivatif aux préoccupations intellectuelles et, de plus, c’est une cause de surmenage nerveux qui diminue certainement la capacité de travail cérébral.