Considérations sur les convulsions dans l'enfance : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 août 1837 / par Hector Boze.

  • Boze, Hector.
Date:
1837
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Considérations sur les convulsions dans l'enfance : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 août 1837 / par Hector Boze. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    25/32 (page 25)
    V 25 émollients, les boissons adoucissantes et anti-spasmodiques. Mais si les convulsions persistent malgré ces moyens, et si en même temps on trouve le tissu des gencives gonflé , on pratique sur chacune des saillies produites par les dents une incision cruciale , ou mieux encore l’cxcision d’une portion du tissu gengivaire. Cette légère opération qui a, dans tous les cas, l’avantage de procurer un dégorgement sanguin salutaire , a eu pour effet, dans quelques cas, de faire cesser instanta- nément les convulsions. Si des vers ont été rendus et qu’on soupçonne que ceux qui résident encore dans le tube digestif sont la cause des convulsions, on adminis- trera les vermifuges et d’abord le calomel, qui, outre son action anthehninthique , exerce encore une action spéciale sur le cerveau. On peut encore faire usage de l’helminthocorton , de la sémentinc , de l’huile de noix unie au Jus de citron, de l’huile de ricin et des différents sirops vermifuges. Si la constipation ou la présence des gaz dans les intestins sont les phénomènes auxquels les convulsions puissent être rattachées, on ouvre le ventre par l’administration du calomel seul ou uni à la rhubarbe, par une goutte d’huile de croton tiglium , ou bien par des lavements purgatifs ou l’introduction d’un suppositoire de savon dans l’anus. On favorise la sortie des gaz au moyen d’une canule en gomme élastique , introduite assez avant dans le rectum, à laquelle on adapte une seringue pour faire le vide, en même temps qu’on presse doucement le ventre. Si on craignait, dans ce cas , d’augmenter la distention du ventre avec les lavements, on les remplacerait par l’huile d’amandes douces ou par l’huile de ricin , administrées par la bouche. La pléthore et la congestion cérébrale président-elles au développe- ment des convulsions, on pratique une saignée avec la lancette ; si on ne peut la pratiquer, on applique des sangsues derrière les oreilles, aux tempes ou mieux autour des malléoles : ce dernier lieu est surtout préférable lorsqu’il existe une congestion cérébrale, ou seulement lors- qu’elle est imminente. En même temps on promène sur les membres inférieurs des cataplasmes chauds, animés avec la moutarde ; on pra- tique sur la face des lotions réitérées avec l’eau froide ; on administre 4