Essai sur les varices des membres abdominaux : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] août 1836 / par Louis Schmid.

  • Schmid, Louis.
Date:
1836
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Essai sur les varices des membres abdominaux : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] août 1836 / par Louis Schmid. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    15/20 (page 15)
    la saignee ordinaire ; si la veine est roulante, on la fixe d’abord avec les doigts , afin que les ouvertures de la veine et de la peau restent en rapport. Ordinairement il faut faire plusieurs incisions , de distance en distance, pour parvenir à vider com- plètement la veine des caillots qui s’y peuvent trouver ; puis on réunit la plaie sur laquelle on applique un bandage com- pressif. II. L a section. On peut exécuter celte opération de trois di- verses manières , qui sont : A. Procédé ordinaire. Avec un bistouri convexe, on coupe en travers la peau et la veine , ou bien on soulève la veine dans un repli de la peau , on perce avec un bistouri droit , bien tranchant , la base de ce pli, et on fait la section d’un seul coup en allant de dedans en dehors. Si tous les troncs variqueux sont ainsi coupés , on remplit la plaie de charpie. La suppuration qui en résulte amène assez souvent l’oblitération des vaisseaux. B. Procede de M, Brodie. On se sert d un bistouri légèrement concave, a lame étroite , a pointe aceree. On l’enfonce sous les legumens , a plat d abord , entre la peau et la veine j puis tour- nant le tranchant en arrière , on le retire en pressant de maniéré à diviser en travers la veine sans agrandir la petite plaie de la peau. On espérait ainsi de prohiber l’entrée de l’air, cause pré- sumée de la phlébite; mais Béclard a vu survenir la phlébite et l’érysipèle pblegmoneux après ce procédé comme après l’autre; de plus, on s’expose à ne couper qu’incompléiemeni la veine et à ne pas obtenir l’oblitération. G. Procédé de M. Richerand. Il incise parallèlement au mem- bre, à travers les sinuosités et les pelotons variqueux, avec un bistouri convexe, en pénétiant jusque sur l’aponévrose; on choisit le point du membre où il y a lè plus de varices.réunies, les incisions ont de (piaire , cinq , six, jusqu’à huit pouces. On fait sortir des caillots par la pression , pirs on remplit la plaie de charpie soit à nu , soit sur un linge criblé de trous. Au bout de trois ou quatre jours, on enlève l'appareil , et si on