Rapports entre maladies des yeux et celles du nez et des cavités voisines / par Emile Berger.

  • Berger, Emile, 1855-1926.
Date:
1892
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Credit: Rapports entre maladies des yeux et celles du nez et des cavités voisines / par Emile Berger. Source: Wellcome Collection.

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    iiilcrprcialioM. A noire avis, ce syniplùme est U'orij^iiie réflexe. AI. ZiKMailinet que le pus, en se collectant dans le sinus maxillaire, peut entraîner l'ectasie de ce sinus. Il considère le rétrécissement du champ visuel comme ti'ès vraisemblablement causé par la com- pression exercée sur le nerf optique par la paroi supérieure du sinus, devenue ainsi proéminente. « Dass durcli eine Eiteransamm- lung in der leiztereri und eine Ectasie des Sinus ein Druck aul' den an der oberen Wand desselbcn verlaul'enden N. opticus zu Stande kommen, ist ollerdings warsclieinlicli ». Mais cette explication est en désaccord avec les données anato- mi(pies. Une ectasie de la paroi supérieure du sinus, qui compri- merait le nerf optique, devrait d'abord provoquer de l'exoplitlial- mie et des troubles dans la mobilité de l'œil. Or, ces symptômes n'existaient pas dans le cas de M. Ziem. C'est pour cette raison que je ne puis partager son avis et que je ne pense pas qu'un proces- sus de cette nature puisse produire l'atrophie du nerf optique. Mentionnons encore comme troubles oculaires réflexes, dans les maladies du sinus maxillaire, la parésie de l'accommodation, l'am- blyopie, ramaurose\?), l'hyperémie veineuse de la papille, la mydria- se. Ce dernier signe réflexe, produit jiar irritation du trijumeau, s'observe même dans le sondage du canal naso-lacrymal (Rampoldi), Dans un cas de M. Ziem, tous ces symptômes disparurent après la trépanation du sinus maxillaire. Parmi les affections secondaires infectieuses que l'on a observées à la suite de maladies du sinus, nous citerons l'abcès orbilaire, dont nous expliquons le développement de la même façon que pour le sinus frontal. M. Ziem, qui en a observé un cas accompa- gné de symptômes de dacryoeysLite, admet que le pus est trans- porté, par les vaisseaux, du sinus vers l'orbite. Je ne crois pas que, jusqu'à ce jour, l'examen anatomo-pathologique ait encore fait découvrir ce chemin fourni par les vaisseaux. Dans le cas où il n'y aurait pas de solution de continuité entre le sinus maxillaire, d'une part, le canal naso-lacrymal ot l'orbite, d'autre part, on pourrait faire jouer à une ostéo-périostite de cette paroi le rôle d'intermé- diaire entre les attections des organes en question. La paroi qui sépare le canal naso-lacrymal du sinus maxillaire est toujours extrê- mement mince. On peut également par l intermédiaire du sinus maxillaire, les cas d'abcès de la paupière inférieure causés par l'ostéo-périostite d'une racine dentaire (Gaspar). Pour l'exophtlialmie due à des tumeurs du sinus maxillaire, nous renvoyons aux traités de chirurgie. c) — Maladies des cellules eihmoïdales. Comme troubles oculaires d'origine réflexe, on n'a constaté que du larmoiement, qui accompagne des accès de céphalalgie. Les afleclions des cellules ethmoïdales sont généralement la conséquence