De l'ataxie locomotrice : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 19 février 1862 / par George Dujardin-Beaumetz.

  • Dujardin-Beaumetz, Georges Octave, 1833-1895.
Date:
1862
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Credit: De l'ataxie locomotrice : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 19 février 1862 / par George Dujardin-Beaumetz. Source: Wellcome Collection.

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    «Le sommeil est très-léger et très-court ; son absence est ce qui fatigue le plus le malade. La diminution doit être attribuée aux souf- frances qui vont être décrites. « Lors des changements atmosphériques , le malade éprouve des tiraillements douloureux qui lui parcourent le corps avec la rapidité de l’éclair, avec retentissement dans l’oreille gauche; sauf la colonne vertébrale et toute la partie postérieure du tronc, ils affectent toutes les parties du corps, depuis les doigts du pied jusqu’au sommet du crâne. «Ces douleurs ne se font sentir ordinairement que sur un très- petit espace à la fois, et durent par série de douze heures, vingt- quatre, trente-six, jusqu’à soixante-douze. Elles commencent sour- dement, avec des intermittences qui se rapprochent, au point de ne pouvoir respirer quatre fods sans avoir un élancement, dans le genou, par exemple, comme si une aiguille à bas le traversait len- tement; dans le pied, comme si un cheval l’écrasait de son sabot; dans les cuisses et dans les mollets, comme si un rateau de fer les arrachait; dans les bras, les poignets, la poitrine, comme s’ils étaient comprimés dans un étau. C’est surtout dans la tête que ces souffrances sont inouïes; ce sont tantôt de violents coups de mar- teau sur le cervelet, tantôt des secousses très-violentes dans les nerfs du cou, à tel point que la tête en est ébranlée, comme une cloche violemment agitée, et qu’il est obligé de se faire tenir dans le sens opposé au tiraillement. «Les souffrances ont été diminuées, à diverses époques, par dif- férents remèdes purgatifs et sudorifiques, et par cette dernière sai- son des eaux de Bourbon. » Cette observation a service base au travail de M. Ouchentie; nous avons cru devoir la reproduire in extenso parce qu’elle a été consi- dérée par l’auteur comme un cas type. La deuxième observation a été puisée dans le service de M. le professeur Tardieu, et rédigée par notre collègue et ami, M. Mar-