Contribution à l'étude de la dégénérescence épithéliomateuse du lupus ... / par Albert Gibrat.

  • Gibrat, Albert.
Date:
1889
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Credit: Contribution à l'étude de la dégénérescence épithéliomateuse du lupus ... / par Albert Gibrat. Source: Wellcome Collection.

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    gîon d’une lentille. Pendant près d’un an, cette croûte tomba et re renouvela sans que son attention fut autrement attirée. Mais le contact de l’oreiller l’écorchait quelquefois, et un peu de démangeaison y faisait alors porter le doigt. En 1876 seulement, faisant donner des soins à son fils, il en parla à son médecin, qui pendant six mois la cautérisa plusieurs fois au crayon de nitrate d’argent. En 1877, la croûte persistant et la base étant indurée, on y ap¬ pliqua de la pâte de Vienne, qui donna heu à une eschare à laquelle succéda une cicatrice lisse, gautrée, mais la guérison ne devait être que temporaire, car peu après, induration et croûte reparais¬ saient. En 1880, étant à une eau thermale des Pyrénées avec son fils, il fut encore cautérisé à diverses reprises, par un médecin de la localité, mais sans amélioration et jusqu’en 1882, f ulcération crût très lentement, mais d’une manière continue, de façon à atteindre de proche en proche la dimension d’une pièce de 2 francs. Elle avait mis 6 années à y arriver. Le malade avait pris, pendant cette période de l’huile de foie morue et de l’iodure de potassium. En présence de cette persistance du mal, M. G., s’inquiète, insiste pour subir un traitement énergique. On le cautérisa alors à diverses reprises au paquelin, puis comme le résultat ne parut pas satisfaisant, on le soumit à des cautérisations linéaires, sui¬ vies d’applications de teinture d’iode. Pendant un mois deux fois par semaine, et pendant deux mois quatre fois par mois, des scari¬ fications furent pratiquées avec le bistouri et les sillons furent touchés d’abord au perchlorure de fer, puis à la teinture d’iode, le traitement continué pendant 3 mois, améliora sensiblement l’état local et laissa un moment espérer une guérison durable. Mais ici se montre la ténacité étonnante de ces affections. En avril 1883, le mal a reparu dans toute sa violence, il s’est étendu, a envahi l’angle externe de l’œil, les deux paupières, et le cul de sac. De plus en plus inquiet et non sansraison, M. G..., s’adresse