Ce qu'il faut savoir d'hygiene / R. Wurtz [et] H. Bourges.

  • Wurtz, R.
Date:
1908
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Credit: Ce qu'il faut savoir d'hygiene / R. Wurtz [et] H. Bourges. Source: Wellcome Collection.

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    fraîche et d’une saveur légère et agréable. Il n’est aucune boisson comparable à l’eau quand elle réunit toutes ces qualités. Pour déterminer ces caractères physiques, ce qui est à la portée de tout le monde, les constatations doivent être faites aussitôt que l’eau vient d’être recueillie. Un séjour plus ou moins prolongé dans les récipients peut lui communiquer de l’odeur ou du goût. Une eau, si pure qu’elle soit, finit toujours par croupir. L’eau doit d’abord être limpide, mais il faut bien savoir que limpidité n’est pas synonyme de pureté, comme on le croit généralement. Nombre de personnes n’hésitent pas à boire une eau quand elle est claire et transparente, et ce préjugé encore profondément enra- ciné dans le public a été la cause de bien des épidémies. Pour apprécier la couleur et la limpidité de l’eau, le procédé le plus simple consiste à en remplir une grande éprouvette en verre blanc, de 50 à 60 centi- mètres de haut, que l’on pose sur du papier blanc. On -regarde de haut en bas, et on doit, quand l’eau, est limpide, voir le fond de l’éprouvette avec la plus grande netteté. Si le papier, vu à travers l’eau, est jaune ou blanc jaune, c’est que l’eau contient en sus- pension du sable ou de l’argile; si le papier est brun ou noir, l’eau contient de la tourbe ; une coloration brunâtre indique que l’eau contient probablement des matières fécales infiltrées. Le blanc laiteux ou le bleu, plus ou moins foncé indiquerait en général la présence de résidus industriels. Bien entendu, les indications ainsi fournies n’ont rien d’absolu. Les matières en suspension se déposeront au bout d’un certain temps au fond de l’éprouvette et on