Ce qu'il faut savoir d'hygiene / R. Wurtz [et] H. Bourges.

  • Wurtz, R.
Date:
1908
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Credit: Ce qu'il faut savoir d'hygiene / R. Wurtz [et] H. Bourges. Source: Wellcome Collection.

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    tation de l’animal qui le fournit. En faisant ingérer à une vache de grandes quantités d’eau on arrive à lui faire donner de 20 à 25 litres de lait par jour. Ce lait est naturellement aqueux. Les races présentent à ce sujet de grandes variations. Le lait des vaches de plaine contient moins de beurre que celui des vaches de montagne. Races de Suisse 70,88 par litre — Tyrol 79,60 — — Bretagne 57,04 — — Normandie 32,40 — La conservation du lait avec toutes ses propriétés intéresse l’hygiène au plus haut degré. On sait que sous l’influence de microbes, dont le plus répandu est le bacille lactique de Pasteur, le lait tourne, c’est-à-dire qu’il s’aigrit. Comment arrive-t-il à se souiller de ces microbes? Par les pis des vaches, mal tenus, par les mains trop souvent malpropres des personnes qui les traient, ainsi que par la saleté ou le mauvais entretien des récipients qui contiennent le lait. La pullulation de ces microbes du lait, même quand il n a pas encore tourné, est souvent la cause des diarrhées, parfois si graves, des nourrissons. En faisant bouillir le lait, on tue les bacilles; aussi cet usage est-il répandu depuis un temps immémorial. Le lait bout à 101°. Avant de bouillir, vers 75° ou 80°, il commence à monter, mais il ne faut pas s’en tenir là, et ne considérer l’ébullition comme commencée qu’au moment où les grosses bulles se produisent. On peut encore, comme cela se fait couramment, le faire « monter » trois fois de suite, c’est-à-dire le laisser Wurtz et Bourges — Hygiène. 11