Mémoire sur l'anatomie et la physiologie de la glande thyroïde : étudiée chez l'homme et les animaux vértebrés / par E.-Q. Le Gendre ; avec 3 planches.

  • Le Gendre, Eugène Quentin, 1823-
Date:
1856
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Credit: Mémoire sur l'anatomie et la physiologie de la glande thyroïde : étudiée chez l'homme et les animaux vértebrés / par E.-Q. Le Gendre ; avec 3 planches. Source: Wellcome Collection.

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    L'épithélium se présente sous une autre forme en bien plus grande quantité, c'est la forme nucléaire caractéristique des épithélium glandulaires. Ces épithélium ont une forme un peu arrondie, quel- quefois allongée, à bords irréguliers, découpés, souvent sinueux; Henle les a comparés aux globules ridés du sang; ils sont mêlés avec les cellules épilhéliales proprement dites, formant de petits amas par leur juxtaposition, et représentant, pour ainsi dire, des lam- beaux de la paroi de la vésicule glandulaire qu'ils tapissaient. Leur diamètre est un peu moins grand que celui des cellules précédentes; ils sont généralement obscurs et présentent plusieurs nucléoles qui ne sont pas toujours visibles, el varient beaucoup en nombre depuis 1 jusqu'à 4 ou 5, disposés quelquefois assez régulièrement en cercle, et se détachant par leur couleur plus foncée; l'acide acétique les rend plus visibles. On trouve encore une grande quantité de petits grains libres, clairs ou obscurs, ayant le diamètre des nucléoles de l'épithélium, et qui paraissent être ces mêmes nucléoles à l'état libre. Ils sont isolés ou réunis en petits groupes fortement adhérents entre eux, ayant l'apparence granuleuse d'une petite mûre, et nageant ainsi dans le liquide. Handfield Jones émet, sur leur nature, cette opinion qui a besoin d'être confirmée, à savoir que les noyaux subissent vers un certain temps une espèce d'expansion et perdent en même temps leurs nucléoles. 3° Liquide glandulaire. L'intérieur des vésicules est rempli d'une matière liquide un peu jaunâtre, réfringente, qui est sans doute le produit d'une sécrétion, et un peu visqueux Dans les préparations, on voit les cellules épi- théliales et une grande quantité de granules nager dans ce fluide , non pas que ce fait soit le résultat de la décomposition qui commence à s'opérer chez l'homme après la mort, comme le pense Kolliker ; on observe ce même phénomène sur des préparations faites sur des.