Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 17 août 1842, / par Pierre-Auguste Magnan, né à Crest (Drôme). I. Quelle est la valeur séméiologique du ténesme? ... [etc].

  • Magnan, Pierre-August.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 17 août 1842, / par Pierre-Auguste Magnan, né à Crest (Drôme). I. Quelle est la valeur séméiologique du ténesme? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    tout l’appareil, et réunissait la plaie par p.reralôre intention. L’cxpé rience s’est prononcée contre cçüie dernière pratique, qui ne vaut pas la première, et qui a* été abandonné^.;,tandis que les ligatures plates et permanentes de Scarpa ont encore confiervé deiiPOtnbreux parti- sans, surtout en Italie. Presque en mènie temps que Scarpa, Joncs, en Angleü rre, arrivait par ses expériences à tie* conclusions tout à fait contraires. Pour lui, en effet, l’obiitéralion des artères, à la suite d’nne ligature, n’a pas lieu par l’infla nmation adliésive de leur surface interne, mais au moyen de l’épanchement de lym[)he plastique au dedans et au dehors du vaisseau, épanchement qui résulte de la rupture des deux membranes internes. Cette rupture étant indispensable à la sécrétion de lymphe plastique, et l’organisation de celle ci étant la cause réelle de l’oblitération de l’artère, Jones a été conduit à recommander Tusage de ligatures très- serrées, faites avec un fil très-lin et très-résistant, dans le but de déterminer la rupture des deux tuniques internes. Cette pratique a été généralement adoptée en Angleterre et en Amérique, tandis que celle de Scarpa domine encore en Ualie. Les chirurgiens français ont })ris un terme moyen entre ces deux extrê- mes, et préfèrent en géné. al un fil cir'é pour les petites artères, et un petit ruban formé de deux, trois on quaire fils cirés pour les artères plus volumineuses. La rupture des tuniques inlerne et moyenne élant la cause de l’obli- téralion des artères, Jones et Hjitchinson pensèrent qu’itne fois cette rupture opérée , la préseï ce de la ligature devenait inutile, et qu’il y aurait avantage à la retirer pour pouvoir réunir la plaie [)ar première intenlion. Telle est l’origine des ligatures temporaires qui de- vaient remplacer les ligalur*es j ermanentes. Mais les expériences de Dalryraphe et Hogdson ont démontr é combien étaient dangereuses les ligatures temporaires, puisqu’elles n’ont point ponr effet d’oblitérer l’artèi'e, mais seulement d’en rétrécir le calibre ; aussi ont-elles été abandonnées. Dans le double but d'éviter la rupture des tuniques internes de l ar-