Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 17 août 1842, / par Pierre-Auguste Magnan, né à Crest (Drôme). I. Quelle est la valeur séméiologique du ténesme? ... [etc].

  • Magnan, Pierre-August.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 17 août 1842, / par Pierre-Auguste Magnan, né à Crest (Drôme). I. Quelle est la valeur séméiologique du ténesme? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    pécha longtemps celle méthode de se généraliser; et plus lard, malgré les succès dè Guattani, de Keysler et de quelques autres, ce n’est pas sans étonnement qu’on voit J.-L. Petit se constituer dans l’Académie de chirurgie radversaire de la ligature au bénéfice de la compression. Celse le premier a parlé, mais d’une manière très-vague, de la ligature des artères, qu’il confondait avec les autres vaisseaux sous le nom générique de veines. Galien indiqua la ligature des artères avec plus de précision ; mais il faut venir jusqu’à Ambroise Paré pour avoir des préceptes plus exacts. A partir de cette époque, la ligature se per- fectionne peu à peu, et tend à se généraliser de plus en plus. La précision des connaissances anatomiques rend les chirurgiens plus i^ardis; enfin, la découverte des anastomoses artérielles, par Haller et Winslow, l’étude du mécanisme par lequel une artère peut être oblitérée, finissent par assurer à la ligature le premier rang dans le traitement chirurgical des anévrysmes. A peine la ligature s’était-elle définitivemer.t établie dans la prati- que, que l’on rechercha quelle était sa manière d’agir. I.es résultats de l’expérience furent contradictoires, et dès lors les chirurgiens fu- rent divisés sur la manière d’employer les ligatures. Jusqu’à Scarpa et Jones, on s’était contenté de fils ronds de lin ou de chanvre. Pour les petites artères, on employait un fil unique; pour les gros troncs, on en réunissait plusieurs, sous forme de ruban , à l’aide de la cire. Scarpa, ayant adopté en principe la réunion immédiate des parois de l’artère, recommanda les ligatures larges en forme de ruban: il comptait de cette manière mettre en contact les deux parois de l’ar- tère et en déterminer l’adhésion. Mais celte ligature abandonnée à elle-même devait nécessairement couper l’artère pour s’en détacher : il n’y avait donc pas là de réunion immédiate. Plus tard Scarpa mo- difia sa pratique; toujours pénétré de la possibilité d’obtenir l’adhé- sion réciproque des parois de l’artère, il coupait l’anse de la ligature le troisième jour, afin de prévenir la division du vaisseau , enlevait 1842. -— Magnan. 3