De l'or, de son emploi dans le traitement de la syphilis récente et invétérée et dans celui des dartres syphilitiques ; du mercure, de son inefficacité, et des dangers de l'administrer dans le traitement des mêmes maladies : avec une appréciation du traitement antiphlogistique... / par A. Legrand.

  • Legrand Alexandre, 1800-1862.
Date:
1832
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Credit: De l'or, de son emploi dans le traitement de la syphilis récente et invétérée et dans celui des dartres syphilitiques ; du mercure, de son inefficacité, et des dangers de l'administrer dans le traitement des mêmes maladies : avec une appréciation du traitement antiphlogistique... / par A. Legrand. Source: Wellcome Collection.

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    rhée bénigne apparaît le plus souvent dans les vingt-qua- tre heures qui suivent l’action qui l’a provoquée , les ulcé- rations mécaniques se montrent dans l’instant même : mais ces gonorrhées , ces ulcérations ne sont pas contagieuses. L’on voit, même assez fréquemment, et nous ne faisons aucune difficulté de le dire, des hommes et des femmes affectés d’écoulements abondants, d’ulcérations larges et profondes, de pustules survenues à la suite du coït ou non , ne pas propager leurs maux par le contact. 10. — Notre opinion sur la nature de la syphilis n’est déjà plus douteuse: nous la considérons comme une ma- ladie à virus , exigeant, à cause de sanature, un traitement spécial. C’est cette opinion que plusieurs médecins physio- logistes s’attachent à combattre. Nous n’entrerons point ici dans une polémique qui exigerait, pour administrer des preuves de la virulence et combattre les raisonnements de nos adversaires, presque ce volume tout entier; nous di- rons seulement qu’on a été jusqu’à prétendre que la sy- philis n’était pas contagieuse, et on a essayé de soutenir cette opinion, pour le moins extraordinaire, par des faits. Nous rapporterons l’expérience suivante, à laquelle nous aurons de quoi opposer. 11 • — M. le docteur Dubled, agrégé stagiaire à la Fa- culté de Paris , est le premier qui ait élevé la voix en fa- veur de la non-virulence de la syphilis. Ce jeune médecin , dont les débuts permettent de concevoir de si hautes es- pérances , après deux années d’internat dans l’Hôpital des ^ énéricns, envoya vers la lin de 1823 à l’Académie royale de médecine un mémoire , sur lequel nous reviendrons , où il combattit la spécificité de la syphilis. Il n’en resta pas là ; il voulut bientôt prouver qu’elle n’était point conta- gieuse ! Voici textuellement la communication qu’il fit à