La blennorrhagie chez la femme ... / par F. Verchere.

Date:
1894
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Credit: La blennorrhagie chez la femme ... / par F. Verchere. Source: Wellcome Collection.

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    G() IJIC l,A ItMCNNOIlllIlAl.li: CIIICZ ),A TKM.ME 19 à 20 ans. Les malades plus âgées, loi's(juelles étaient atteintes de blennorrliagie aiguë, présen- taient seulement des localisations de leur ad'ec- tion. Symptômes subjectifs et marche de la blennorrhagie aiguë. — Lorsque la hleiuior- rluigie est généralisée, le déljut en est marqué par une sensation de prurit vulvaire tort pénible, portant.les malades à se gratter, à rechercher des frottements qui calment cette démangeaison énervante ; chez quelques-unes même on a signalé une tendance à réclamer le coït, à la masturbation. Chez quelques malades le prurit peut être poussé au point d'empêcher tout repos, maintenant la malade éveillée la nuit, la forçant à quitter son lit pour se faire des ablutions froides qui, dans cer- tains cas, calment assez efficacement ces déman- geaisons intolérables. Ces symptômes pénibles et violents sont l'ex- ception ; dans la plupart des cas, il ne se produit qu'une sensation de chaleur, de brûlure ; au mo- ment de la miction, lorsque l'urine vient à mouil- ler la vulve irritée, ces sensations s'exagèrent et il peut se produire une véritable douleur. Les malades localisent bien cette douleur, non pas au niveau du méat, mais sur la surface vulvaire, au niveau de la fourchette et surtout à la face interne des petites lèvres. Pendant la marche, pendant les grandes cha- leurs, chez les femmes dont les soins de propreté laissent à désirer, ces douleurs s'exaspèrent. Par les frottements des cuisses, la sensation de cuisson