L'image du monde de maitre Gossouin : rédaction en prose / Texte du manuscrit de la Bibliothèque nationale, fonds français no. 574, avec corrections d'après d'autres manuscrits, notes et introduction par O.H. Prior.

Date:
1913
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Credit: L'image du monde de maitre Gossouin : rédaction en prose / Texte du manuscrit de la Bibliothèque nationale, fonds français no. 574, avec corrections d'après d'autres manuscrits, notes et introduction par O.H. Prior. Source: Wellcome Collection.

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    livre trois, et a la fin 1 2 * : ce ne pcut 6tre qu’un manuscrit de la premiere redaction. La date 1247 an chap. 17 ne saurait diminuer la valeur des laits : dans deux manuscrits ‘ de la premiere redaction la mfimc erreur se retrouye. Les trois autres manuscrits ou le nom de l’auteur est indiqu4 appar- tiennent tous a la redaction en prose, dont la proche parent^ avec la pre- miere redaction a ete d4montree plus haut8; ce sont : Bibl. Nat. fr. 5j4y qui donne Gossouin; fr. 25344, Gossonin; Bruxelles, Bibl. Boy. Q822, Gosson. D’autre part, la seconde redaction en vers est, sous beaucoup de rap- ports, un ouvrage absolument distinct et original. Les arguments en faveur de Gossouin semblent 4tre concluants. Nous n'hesitons pas a mettre son nom en tfite de la redaction en prose, choisis- sant, de preference aux autres, la forme indiquee par le manuscrit dont nous offrons le texte. Nous sommes persuade qu'il a, de m4me, droit au titre d’auteur de la premiere redaction en vers : le manuscrit vu par Le Clerc constitue un argument irrefutable qui confirme la theorie de 1 ’identity de l’auteur de la premiere redaction en vers et de celle en prose. L’auteur de la seconde redaction en vers. — La question reste ouverte quant a la seconde redaction. Si nous y voyons, comme P. Meyer, une redaction remaniee par I’auteur lui-rneme, nous devrons admettre unc erreur de copiste4 * dans le manuscrit Phillipps 6 *. Si, au contraire, la seconde redaction forme un ouvrage s4par4, ori- ginal, Gauthier de Metz peut parfaitement en 4tre l’auteur. Car, & tout prendre, l’argument que Gossouin est l’auteur de la premiere redaction, et Gauthier celui de la seconde, n’est pas aussi improbable qu’il peut le pa- raitre a premiere vue. Langlois 6 trouve ridicule qu’on s’imagine deux auteurs tous deux lor- 1 La seconde redaction contient environ disc mille vers et est divisee en deux parties, seulement. 2 Cf. p. 3 u. 4. s V. p. 9 s. 4 Langlois, qui est en faveur de cette theorie d’identite, dit a ce propos : (0. c. p. (53) « 11 semble done que la balance doive pencher plutot du cote de Gossuin, surtout si Ion considere qu’il devait elre, pour ainsi dire, instinctif, pour un rubricateur place en pre- sence d’un manuscrit comme il y en a eu sans doute, oil Ton lisait : Si Le fist maistre G. de Mies, de resoudre arbilrairement l’abreviation G. par « Gautier ■», 1 un des noras les plus repandus au moyen age. » Remarquons en passant que la forme du nom choisie par Langlois (Gossuin) ne se preseute nulle part. s Cf. p. 12, s. 0 O. c. p. 62.