Du ramollissement du cerveau : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 août 1853 / par Jean-Prosper Duclou.

  • Duclou, Jean Prosper.
Date:
1853
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Credit: Du ramollissement du cerveau : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 août 1853 / par Jean-Prosper Duclou. Source: Wellcome Collection.

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    d’autres affections cérébrales ; mais toutes les fois qu’il sera accom- pagné de fourmillements5 d’engourdissements, de pesanteur, de douleur, de contracture ou de convulsions dans les membres op- posés à cette douleur, et si, en même temps, il survient de l’altéra- tion dans les sens et l’intelligence, on devra soupçonner le ramol- lissement , et affirmer qu’il existe, si ces phénomènes augmentent d’intensité d’une manière brusque et graduelle. 2® Vertiges. Les vertiges, étant le résultat d’une congestion géné- rale du cerveau, peuvent par conséquent se rencontrer dans tous les cas où une cause quelconque comprime l’encéphale, et ne peu- vent seuls faire reconnaître un ramollissement. 3® Diminution des facultés de l'intelligence. Elle est rare dans la première période ; elle indique bien qu’il existe une lésion dans le cerveau, comme une congestion, un épanchement séreux dans les ventricules, une méningite avec épanchement, une encéphalite, etc., mais elle ne peut servir à fixer le siège de l’altération ni à indiquer de quelle nature elle est. 4® Tendance au sommeil. La tendance au sommeil n’est pas plus un signe de ramollissement que les vertiges et les lésions de l’intel- ligence ; elle prouve qu’il y a congestion vers la tête, compression de l’encéphale, sans indiquer quel est le travail morbide qui se pro- duit. 5” Le délire. Le délire, étant un symptôme de maladies aiguës, lorsqu’il existe dans cette période, ce qui est rare, est une preuve, quand on ne peut le rattacher à la maladie' d’aucun autre viscère, ^qu’il existe une inflammation de la substance cérébrale ; mais il n’in- dique qu’une altération générale, et non pas une lésion d’une partie du cerveau.