Du ramollissement du cerveau : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 août 1853 / par Jean-Prosper Duclou.

  • Duclou, Jean Prosper.
Date:
1853
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Credit: Du ramollissement du cerveau : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 août 1853 / par Jean-Prosper Duclou. Source: Wellcome Collection.

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    sibilité du ventre exagérée, tendance au ballonnement, déjections involontaires par suite de la paralysie du rectum, mais plus souvent constipation; difficulté d’uriner, ou même urines involontaires; respiration gênée dans le plus grand nombre des cas, quelquefois plus forte et plus fréquente que de coutume. Le ramollissement du cervelet donne à peu près lieu aux mêmes symptômes que celui du cerveau ; cependant, quand la douleur sera localisée à la nuque, qu’il n’y aura pas de délire, que les princi- pales fonctions intellectuelles ne seront pas troublées , qu’il y aura manifestation de l’érection , on devra craindre cette altération. En terminant l’étude des symptômes, nous devons dire qu’il est des ramollissements qui n’en présentent pas, d’autres qui en présen- tent d’entièrement contraires à la marche régulière, enfin qu’il en existe qui n’en présentent qu’un nombre insuffisant pour caracté- riser la maladie. M. Rostan a vu des circonstances où les symptômes précurseurs manquaient entièrement, mais il croit ces cas beaucoup plus rares qu’ils ne doivent le paraître à la plupart des personnes qui ont vu peu de ramollissements de l’encéphale. MARCHE. Nous avons déjà dit qu’il n’existe aucun signe pathognomonique de cette affection, et que ce n’est que par l’ensemble des symptômes et par leur marche qu’on peut la reconnaître ; il convient donc d’é- tudier avec soin la marche de cette maladie. A sa première période, le mal peut rester stationnaire pendant un temps fort long ou pro- gresser lentement; mais, dès que la paralysie se déclare, il marche en général d’une manière rapide. Il est rare, à une époque avancée de la maladie, que le coma et la paralysie décroissent. La marche du mal est essentiellement continue et croissante ; aux fourmille- ments, à la pesanteur des membres, à l’affaiblissement de l’exer- cice musculaire, on voit succéder la diminution de ces mêmes par- ties, des symptômes de paralysie de plus en plus évidents, une dimi-