Volume 6

XVIe Congrès International de Médecine : Budapest, août-septembre 1909 compte-rendu / publié par le Dr. François de Torday.

International Medical Congress 1909 : Budapest, Hungary)

Date:: 1909-1910

Credit: XVIe Congrès International de Médecine : Budapest, août-septembre 1909 compte-rendu / publié par le Dr. François de Torday. Source: Wellcome Collection.

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$talité letale de 348 pellagreux, distribués en 36 provinces sur les 48 ([ili constituent le royaume, avec maximum de 45 dans la prov. de Coruna, 40 dans celle .de Madrid, 32 Soria, 27 Pon- tevedra, 25Teruel, 17 Cuenca, 16 Toledo, 14 Barcelona, 13 Oviedo (Asturias, Fancien foyer où Gaspar Casal avait observé polli- la première Ibis le mal de la rose), 13 Zaragoza, 10 Orense, 8 Guadalajara, etc. Les provinces d’Alicante, Baléares, Cadiz, Castellon, Gerona, Guipuzcoa, Huelva, Lugo, Sevilla, \ alla- dolid et. Vizcaya n’ont pas eu des cas de mori par pellagre pendant cette année 1900. Cela ne signifìe pas du tout que Fendémie ait disparii. Il faut toutefois admettre—et malgré les causes d’erreurs qu’on soupgonne très facilement dans ces chiffres statistiques, surtout pour le rapport entre la mortalité et la morbilité — il faut admettre, disons-nous, que la pellagre est en diminution dans quelques provinces du nord de FEspagne dans lesquelles on avait observé les plus graves manifestations de cette ma- ladie. Cela dépend en grande partie des changements qui se sont produits pendant ces dernières années dans l alimentation du paysan, et surtout dans la culture du mais. L’étude détaillée des conditions actuelles de la culture du mais, et des rapports entre la distribution géographique de cette céréale et la pellagre en Espagne mérite une plus grande attention de la part des Instituts de l'Etat et nous conduira certainement à des conclusions d’un très haut intérèt scien- tifi([ue. Ouant à la pathogénie de cette maladie, je dois manifester que les sujets observés par moi étaient de ces individus qui demeurent dans les faubourgs des grandes villes. Ce sont des gens qui se nourrissent des résidus alimen- taires (morceaux de viande' cuite, de pain, etc.) qu’ils ré- cueillent enlre les déchets des hòtels, etc. Ces individus affii- ment par conséquent n’avoir jamais connu le mais et n’en avoir pas fait usage. On peut penser que des résidus de pain de mais, par exemple, recueillis dans ces conditions, seraient certainement altérés, et pourraient contenir les mèmes subs- tances toxiques auxquelles fplusieurs observateurs attribuent, d’après Lombroso, l’origine des désordres et des symptòmes pellagreux. Mais si nous attribuons Fintoxication à des microorganismes, aux hypbomicètes des genres Aspergillum (Ceni) oh Penicillum$