Pathologie de la rate / par G. Peltier.

  • Peltier, Gustave.
Date:
1872
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Credit: Pathologie de la rate / par G. Peltier. Source: Wellcome Collection.

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    — 85 — Voisin. — Kijste Injdatique de la rate et du foie, méconnu pendant la vie. (Soc. anat., t. XXVII, p. 116, année 1853.) Leudet.— Kyste séreux multiloculaire de la rate. (Soc. anal., t.XXvII, p. 120, année 1855.) Hajibeau. — Kyste hydatique de la rate. (Bull. Soc. anat., t. XXIX, p. 341, année 1854.) Yeilnois. — Hydatidedu foie, de la rate et des poumons. (Soc. anal t. XXIX, p. 400, année 1854.) Dubocé. — Kyste hydatique de la rate, du volume du poiny, méconnu pendant la vie. (Bull. Soc. anat., t. XXXI, p. 155, année 1856.) Davaise. — Traité des enlozoaires et des maladies vcnnincuses. (Paris, 1860.) Michon. — Kyste hydatique de la ratedn Thèse de Magdelain), 1860. Béraud. — Thèse de Paris; 1868. Magdelain. — Des kystes séreiur et acéphalocystiques de la rate. — Thèse de Paris, 1868. Fisses. — Les cchinocoqties en Islande (Arch. de méd., VIesérie. t. XIII, p. 23, année 1869.) Chouppe. — Kyste hydatique de la rate en voie de réyression. (Bull. Soc. anat., p. 50, année 1870.) II. A.natomie pathologique. — Commençons par les caractères anatoniiques des kystes séreur. — Développés dans l'épaisseur même du parenchyme de la rate, ces kystes peuvent être unilocu- laires ou mulliloculaires ; ils sont, par conséquent, formés d'une ou plusieurs cavités limitées par des parois. Ces parois sont tapis- sées d'une memhrane blanchâtre, comme fibreuse, revêtue d'épi- thélium pavimenteux ; il en est de même des loges qui divisent la cavilè dans les kystes inultiloculaires. Quant au contenu, c'est de la Sérosité sans boue splénique, ni hydatides ; cette sérosité peut ren- fermer quelques globules sanguins, quelques leucocytes, des cris- taux de cholestérine ; elle précipite par l'acide nitrique et se coa- gule par la chaleur. Les kystes hydatiques de la rate paraissent être plus fréquents que les kystes séreux ; ils sont rarement primitifs, et alors qu'on les trouve dans la rate, il y en a le plus souvent dans d'autres organes, clans le foie surtout. Us ne présentent d'ailleurs, dans cet organe, rien de particulier. Ils peuvent être simples ou multiples ; leur volume est très-variable, depuis celui d'une tète d'épingle jusqu'à celui d'une grosse pomme et plus. Ainsi, M. Pommier (Bull Soc»