Comparer les forces qui régissent la vie chez l'homme et chez les animaux vertébrés, en apprécier les différences et les ressemblances en vue des progrès de l'anthropologie médicale : thèse que soutiendra publiquement le 18 du mois de mai 1855 / J.-G.-C.-Jules Bouliech.

  • Bouliech, J.-G.-C.-Jules.
Date:
1855
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Credit: Comparer les forces qui régissent la vie chez l'homme et chez les animaux vertébrés, en apprécier les différences et les ressemblances en vue des progrès de l'anthropologie médicale : thèse que soutiendra publiquement le 18 du mois de mai 1855 / J.-G.-C.-Jules Bouliech. Source: Wellcome Collection.

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    plus loin , invoquer ties faits qui semblentprouver que ce n’est qne la sensibilite morale augmentee. Des parties lelles que les os, les ligaments, ne jouissent dans l’etat naturel que d’une sensibilite obscure; comme si la durete des tissus empechait !e developpeineut de la sensibilite vitale, et son elevation jusqu’a la sensibilite de conscience. Eh bien ! si des organes sonl envahis par l’inflamma- tion, si leur vitalite s’exalte, si un changement survient dans letat physique de la partie , que le ramollissement s’en empare ; aussitot la sensi- bilite, comme debarrassee de ses entraves, s’exerce avec plus de liberie, et des douleurs souvent fort violentes se font sentir. A 1’inverse, supposons une partie enflammee : la chaleur est pergue, I’individu a conscience des mouvements de ses vaisseaux; une douleur plus ou moins vive, insupportable meme , affecte la sensibilite. Que l’inflammation se calme, que la sensibilite avec conscience perde quelque chose de son exageration vicieuse, elle s’abaisse peu & peu jusqu’ct letat de sensibilite sans conscience. Les forces vitales, comme les forces psychiques, sont susceptibles d’augmenlation , de diminution , de concentration , de perversion. L’exaltation des forces morales repond & l’excitation des forces vi- tales , de meme que I’abattement des unes repond