Traité sur l'hygiène et la médecine des bains russes et orientaux. À l'usage des médecins et des gens du monde / par C. Lambert.

Lambert, Christophe D.

Date:: 1842

Credit: Traité sur l'hygiène et la médecine des bains russes et orientaux. À l'usage des médecins et des gens du monde / par C. Lambert. Source: Wellcome Collection.

57/434 (page 35)

$ET ORIENT AU \. il est é\idenl pour (oui l<' monde, (pie faction plus grande de la vapeurdépend dcsa température plus éle- vée , et <[ue les frictions , le massage, les arrosemens lièdes ou froids, ne peuvent que perdre de leur sa- lutaires elîels, quand on a soustrait !:• baigneur à I action directe de la vapeur. N’est-il pas beaucoup plus naturel d’administrer le bain dans une seule pièce , sans obliger le malade à ces déplacemens con- tinuels et fatigans , puisqu'il peut lui-mème faire monter la vapeur degré par degré , et se soumettre ainsi à une chaleur beaucoup plus graduée que dans le bain égyptien, et qu'il peut avec beaucoup plus davantage se faire frictionner, masser, savonner, pendant que sou corps est plongé dans une atmos- phère de vapeur? Avant de terminer ce parallèle , nous dirons en- coi c deux mots des effets du bain de vapeur par encaissement , compares a ceux de 1 étuve russe et orientale. Une grande différence d’abord , c’est, dans les premiers, de respirer l’air extérieur, tandis qu’enfermé dans une boîte, le corps est plongé dans la vapeur; ce qui rend les phénomènes obtenus dans ce bain, beaucoup moins énergiques que dans l'étuve russe. L’air chargé de vapeurs chaudes, n étant plus introduit dans les poumons, la circulation est moins active, l’exhalation cutanée moins facile, en un mot, tous les mouvemens excités dans les organes sécré- teurs et circulatoires sont plus faibles. Il ne saurait en être autrement, puisque dans les bains de va- peurs par encaissement il n’y a ni frictions, ni fus-$