Thèses présentées et publiquement soutenues à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 mai 1838 / par Bousseau (Charles-Auguste-Victor).

  • Bousseau, Charles Auguste Victor.
Date:
1838
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Credit: Thèses présentées et publiquement soutenues à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 mai 1838 / par Bousseau (Charles-Auguste-Victor). Source: Wellcome Collection.

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    malion de la hernie, elles agissent, comme l’hydrocèle, tout-à-fait mécaniquement. Lorsque l’orchite existe avec une hernie scrotale irréductible, on peut reconnaître le testicule enflammé à la sensibilité de la partie, à la forme de l’organe, à sa densité. Les phénomènes généraux sont alors bien plus graves que lorsque la hernie existe seule, et cela se conçoit très-bien. Selon tous les auteurs , il n’est aucune douleur comparable à celle occasionnée par l’inflammation du testicule; et la hernie appuyant constamment dessus , rend cette douleur plus into- lérable encore. Dans ces cas, il n’est pas rare de voir se déclarer une fièvre très-grave, du délire, etc. Tout cela fait prendre aux deux maladies une marche rapide et funeste , et l’opération devient on ne peut plus douloureuse pour le malade, et souvent fort embarrassante pour le médecin. Dans le sarcocèle , la tumeur formée par le testicule présente des irrégularités; sa sensibilité n’est pas plus grande, du moins géné- ralement. L’organe est quelquefois tout déformé; souvent il est très- dur. Comme dans le cas d’hydrocèle et de hernie, il arrive fréquemment qu’il est impossible de séparer la tumeur appartenant à la hernie de celle aj)partenant à l’orchite ou au sarcocèle; il faut, comme dans le premier cas, agir avec beaucoup de prudence. Souvent on peut se dispenser de faire deux opérations; car, après l’opération de la hernie, l’orchite peut être guérie ; tandis que, si on difterait trop l’opération, il pourrait se faire que le testicule tombât en gangrène.