Marcel Roux, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, Bibliothèque nationale, Département des estampes, tome IV, Paris 1940, p. 156, no. 4 (""L'optique." Sous le tr. c. : "Peint par L. Boilly. Gravé par F. Cazevane [sic]." Au bas : "A Paris chez l'auteur, rue Jacques no. 13, en face de la rue de la Parcheminerie. Imprimé par Finot." H. 0m550 x L. 0m455. Réduction anonyme (0m225 x 0m180), publiée "A Paris, rue des Noyers, no.15" … Cette aimable jeune femme, à la robe de satin chatoyante, n'est autre que Louise-Sébastienne Gély, que Danton avait épousée en secondes noces, le 17 juin 1793. Et le petit garçon, à qui elle fait voir des estampes à travers un instrument d'optique, est, selon toute vraisemblance, Antoine Danton, le fils du tribun et de sa première femme, Gabrielle Charpentier. Née le 3 mars 1776, Louise Gély mourut à Paris, sa ville natale, le 28 juillet. 1856, veuve du baron Claude Dupin, qu'elle avait épousé le 21 germinal an IV et de qui elle avait eu un garçon et une fille. Danton ne lui avait pas laissé d'enfant. Le tableau de Boilly fut exposé au Salon de 1793 (no. 363). C'est le no. 6 de Harrisse, qui attribue par erreur la gravure à Tresca. Il en existe une réduction en miniature, autrefois dans la coll. de Mme Achille Fould (Harrisse, 626).")