Le staphylocoque pyogene : etude experimentale & clinique / par le Dr Raoult-Deslongchamps.

Date:
1897
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Credit: Le staphylocoque pyogene : etude experimentale & clinique / par le Dr Raoult-Deslongchamps. Source: Wellcome Collection.

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    par la voie circulatoire,soit,ce qui est le cas le plus fréquent, par la voie buccale ou voie ascendante. Môme il ne suffit pas que des microbes aient pénétré dans une glande pour y déterminer une inflammation. Si nous nous en rapportons aux résultats expérimentaux de Claisse et Dupré (1), nous voyons que l'injection de salive septique ou même des cultures microbiennes dans une glande salivaire n'amène aucun résultat, mais il n'en est plus de même lorsque la glande a été précédemment lésée d'une façon quelconque par un traumatisme ou par une maladie générale ; alors l'infection expérimentale est très facilement obtenue. C'est ce qui a également été bien vu par le Dr Galippe (2) qui a signalé qu'en clinique une glande voisine d'une cavité infectée pouvait elle-même très bien contenir des microbes, qui restent indifférents jusqu'au jour où une maladie générale quelconque met l'organisme en état de moindre résistance. C'est ainsi qu'a- gissent la fièvre typhoïde, la pneumonie, etc., et. dans ces cas il ne s'agit pas d'une infection par le microbe spécifi- que, mais bien d'une infection secondaire, comme Pa re- marqué pour la pneumonie le Dr Hobbs (3), et comme on le voit bien dans l'observation de fièvre typhoïde compli- quée de parotidite double de Gilbert et L. Fournier (4). Voyons maintenant quelle est la fréquence des paroli- dites à staphylocoques. Sur 3 observations rapportées dans la thèse de Diaz yMojanicta (5), nous trouvons 2 cas dus au staphylocoque (1) Claisse et Dupré, Société de biologie, 27 janvier 1894. (2) Galippe, Société de biologie, 3 février 1894. (3) Hobbs, Archives cliniques de Bordeaux, janvier 1895. (4) Gilbert et Fournier, Société de biologie, 21 juillet 1894. (5) Diaz yMojanicta, Thèse de Paris, 1892-93. Deslongchamps