Sur un monstre double autositaire de la famille des monosomiens (Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire) / par le Docteur Paul Bert ; Note sur un cas de greffe animale / par le même. Altérations anatomiques de la moelle, des nerfs et des muscles dans un cas de paralysie infantile chez une femme morte de cancer du sein / par V. Cornil.

  • Bert, Paul, 1833-1886.
Date:
[©1863?]
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Credit: Sur un monstre double autositaire de la famille des monosomiens (Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire) / par le Docteur Paul Bert ; Note sur un cas de greffe animale / par le même. Altérations anatomiques de la moelle, des nerfs et des muscles dans un cas de paralysie infantile chez une femme morte de cancer du sein / par V. Cornil. Source: Wellcome Collection.

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    SUR UN MONSTRE DOUBLE AUTOSITAIRE On montre en ce moment à Paris un animal monstrueux vivant, ex trêmement remarquable, et dont la description mérite d'être donnée en détail. C'est une génisse de 15 mois environ, bien portante, et de dévelop- pement moyen. Le corps, parfaitement conformé, porte une tête nor- male dans sa partie postérieure, mais dont la face présente des anoma- lies nombreuses que je vais d'abord décrire, en dehors de toute idée d'interprétation. Les régions postérieures, ai-je dit, crâne, yeux, oreilles, cornes, sont normales : mais au devant des cornes le crâne se prolonge à peu près horizontalement, puis se termine par une arête brusque, une saillie transversale surplombante, de laquelle partent deux cornes divergentes, presque horizontalement dirigées. Ces cornes se rejoignent à leur base sur la ligne médiane, et sont plus développées que les cornes posté- rieures. Au-dessous de l'éminence sur laquelle elles sont implantées se voit une masse charnue, cylindrique, longue de 7 ou 8 centimètres, revê- tue de poils, et en tous points semblable à la trompe des monstres rlii- nocéphaies. Cette excroissance libre partout, sinon par sa base, repose dans une cavité située au milieu de la face, à la hauteur environ des deux yeux normaux. Sur les talus latéraux qui déterminent cette exca- vation, on aperçoit, en face l'un de l'autre, Tapparence de deux yeux fermés; ce sont bien des paupières soudées et armées de longs cils,, mais le doig*cherche en vain sous elles les globes oculaires.. DE LA FAMILLE DES MONOSOMIENS (ISIDORE GEOFFROY-SAINT-HILAIRE). (Voy. fig. 1 et 2:)