La pratique des maladies du système nerveux dans les hôpitaux de Paris : Aide-mémoire et formulaire de thérapeutique appliquée.

  • Lefert, Paul.
Date:
1894
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Credit: La pratique des maladies du système nerveux dans les hôpitaux de Paris : Aide-mémoire et formulaire de thérapeutique appliquée. Source: Wellcome Collection.

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    La quinine réussit surtout lorsque les paroxysmes douloureux se montrent à des intervalles régulières. Elle peut être associée à d'autres nervins, et, en par- ticulier, à Taconitine. Les effets de la quinine sont sou- vent très favorables, et comme l'usage de ce médica- ment peut être continué longtemps, on obtient fré- quemment des guérisons réelles. L'usage de l'aconitine est aujourd'hui limité pres- que exclusivement au traitement de la névralgie fa- ciale. Elle s'est montrée fréquemment efficace dans la forme grave de cette névralgie (épileptiforme de Trousseau). Quand on prescrit l'aconitine, il faut ac- corder la préférence au jnitrate d'aconitine cristal- lisé, qui doit, il ne faut pas l'oublier, être prescrit à doses progressives par quart de milligramme. L'acétanilide et l'exalgine ont également donné des succès, mais leurs effets sont le plus souvent trop pas- sagers. Dans un cas de névralgie grave du trijumeau, nous avons prescrit, en plusieurs prises, 2 à 3 gr. d'exal- gine dans les 24 heures : Eiulgine 2 gr. 50 Alcoolat de menthe 15 — Dissoudre et ajouter : Sirop 50 gr. Eau 105 — névralgies des» meuibres et du tronc. — I. TRAI- TEMENT LOCAL. — Pour calmer les douleurs, les agents locaux se placent en première ligne. Ils com- prennent d abord tous les moyens révulsifs : Il y a quelques années, on employait surtout les vésicatoires et les pointes de feu. Aujourd'hui, on donne généralement la préférence à la révulsion produite par le froid. Le meilleur moyen