Histoire de la syphilis dans l'antiquité : avec des recherches pour servir aux médecins, aux philologues et aux antiquaires / traduite de l'allemand par Jos. Santlus.

  • Rosenbaum, Julius, 1807-1874.
Date:
1847
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Histoire de la syphilis dans l'antiquité : avec des recherches pour servir aux médecins, aux philologues et aux antiquaires / traduite de l'allemand par Jos. Santlus. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University.

    43/360 (page 33)
    PREMIÈRE PARTIE. M Mli DâMi Salis TIMFi âMŒOTS» Sources. Pendant longtemps, il n'y eut point dans l'antiquité de médecins proprement dits; dans les lieux où la médecine était pratiquée, elle se trouvait principalement entre les mains du peuple. Il est donc évident que si l'on veut s'instruire sur l'existence d'une ma- ladie , on ne doit point se borner aux écrits des médecins, mais étendre plus loin ses recherches, surtout lorsqu'il s'agit de l'ap- préciation des rapports éliologiques d'une maladie qui parait s'être attachée à l'existence des populations. L'historien est donc obligé de passer en revue tout ce qui peut l'éclairer sur ces rap- ports; il doit consulter la littérature de tous les peuples. Il est à regretter qu'il ne nous soit parvenu qu'un très-petit nombre d'écrits de l'antiquité; peut étred'autres sont-ils encore enfouis dansquelque coin de la terre.Un autre inconvénient, c'est que les ouvrages qui nous restentsont presque exclusivement grecs ou romains; en sorte que chez la plupart des nations anciennes on ne trouve point de sources propres où l'on ira puiser, ou bien, si elles offrent quelques monuments, ils sont écrits dans une langue que nous ne compre- nons pas encore suffisamment. Tout bien considéré, si, d'un côté, nous ne trouvons pas dans l'an- tiquité des données claires et satisfaisantes sur notre sujet, d'un autre côté, il nous paraîtrait par trop prématuré de conclure que la maladie n'a pas existé dans les temps anciens, parce qu'il n'en est pas parlé dans les ouvrages que nous possédons. Ce manque de 3.