La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss.

  • Strauss, Louis.
Date:
1874
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Credit: La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss. Source: Wellcome Collection.

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    Sous la domination des Han, la Chine envoya plusieurs ambassades en Occident et eut des rapports officiels avec Rome qu’elle appelait Taï-tsin et où on la nommait Sérique, de Ser (e^^) mot grec qui signifie soie. Pline-le-Jeune affirme qu’une de ces ambassades s’arrêta dans un port de la côte de Malabar (probablement Surate). C’est sans doute elle qui rapporta de l’Inde le Bouddhisme, puisque celui-ci pénétra en Chine vers la fin du premier siècle et y fit des progrès rapides. Les Chinois n’ayant dans leur langue ni B ni D firent de Bouddha, Fotho et par abréviation Fo. . Vers l’année 190 avant J.-C., on signale l’arrivée en Chine de plusieurs familles juives qui allèrent s’établir dans le Plonau, où ils furent connus sous le nom de la “ secte qui arrache les nerfs. ” Le successeur de Liou-pang révoqua la prohibition lancée par les Tsin contre les livres anciens. Avec les fragments essentiels qui furent retrouvés, on recomposa l’ouvrage sacré du Chou-king et une histoire ancienne assez certaine. Le règne des Han a été des plus utiles et des plus glorieux pour la Chine. Cependant, sous l’Empereur Wu-ti (1G5 ans av. J -C.), le Nord eut de nouveau à souf- frir des incursions des Hiong-non. Wu-ti songea à leur opposer les Yue-tchin en recherchant l’alliance de ces tribus, mais les Hiong-nou firent échouer ce plan en arrêtant l’envoyé chinois et en se jetant sur les Yue-tchin qui furent repoussés vers les monts Nan-tchan d’où ils se retirèrent, deux siècles plus tard, pour s’emparer des possessions des Alains, au-delà du Jaxartes et refouler ceux-ci en Europe. . Après une captivité de treize ans, l’envoyé chinois près des Yue-tchin parvint à s’échapper et retourna en Chine où il conseilla l’alliance avec les Ou-sun. L’empereur