La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss.

  • Strauss, Louis.
Date:
1874
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Credit: La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss. Source: Wellcome Collection.

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    leurs mains, après qu’ils en ont constaté la pureté. Ce sont les chopped. Mais ce poinçonnage fait perdre à la monnaie son poids et son empreinte officielle ; les pièces finissent par se briser et sont prises alors pour leur poids comme l’argent sycée. C’est le eut money ou les piastres coupées. Les Chinois fabriquent avec l’or et l’argent des objets de bijouterie qui excitent la curiosité des étrangers. Ces articles sont généralement en filigrane montée sur bran- » lans et ornés parfois de perles fines,de plumes, nacre, grif- fes de tigre, etc. L’or en coquille sert à dorer la porcelaine. MERCDEE I Les Chinois distinguent deux sortes de mercure ou chouï yin : le mercure natif qui se trouve entrés petites quantités dans les mines de cinabre et le mercure artifi- ciel que l’on obtient par la distillation du persulfure de mercure. Il y a vingt siècles on recueillait de grandes quantités de vif argent dans le creux des montagnes, sur les parois et aux fonds des puits ; aujourd’hui encore on le trouve dans les cavités des rochers, ce qui fait dire au peuple que le mercure est l’émanation concrète des mon- tagnes. Le cinabre natif est un sulfure rouge violacé pesant, improprement appelé deutosulfure ou bisulfure de mer- cure et qui est en réalité un protosulfure, comme l’indique sa formule chimique, HgS. On le rencontre surtout dans les terrains primitifs ainsi que dans les couches inférieu- res des terrains secondaires. En Chine on le trouve en abondance dans les départements de l’ancienne province de Hon-Kwang, dans le Hoo-nan, le Houpeh, le Kwan-si, le Sse-tchouan, le Yu-nan, le Koueï-tcheou- Dans le Hoo-