La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss.

  • Strauss, Louis.
Date:
1874
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Credit: La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss. Source: Wellcome Collection.

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    parlent de l’exploitation de ces mines à une époque très reculée. Marco Paulo mentionne une pierre noire tirée des montagnes de cette région. On dit que les trois pré- fectures de Chu-chow, Yen-show et Ku-chow consom- ment beaucoup de charbon de Kiang- shan qui coûte à la mine 100 à 120 cash par picul ou un taël et demi par tonne. Enfin près de Che-foo, on trouve les mines de Wei^ hsien et de Teng-chow-foo, D’après les auteurs chinois, les gisements houillers se trouvent surtout dans les régions où les forêts sont rares. . Les mineurs, habitués à l’exploitation, découvrent les gisements d’après l’inspection du terrain. On commence par forer un puits de cinquante pieds de profondeur et souvent on découvre alors le charbon. Pour se prémunir contre les gaz méphitiques ou inflammables, on introduit dans la longueur des puits un tube en bambou dont la partie inférieure est enfoncée dans le lit de houille, les gaz se dégagent alors par ce conduit et les ouvriers armés de pics détachent les morceaux de charbon que l’on remonte à la surface du sol à l’aide du treuil. Pour éviter les éboulements, les Chinois remplissent les cavités for- mées par l’extraction de la houille avec de la terre bien tassée. Voilà pour le Continent. Quant aux houillères deFormose qui, pour le moment, sont les plus importantes,elles s’éten- dent depuis le Round-Head, montagne située à l’extrémité orientale de l’île, jusqu’aux roches volcaniques du village de Kimpo-a-li au N.-E. vers l’Ouest, la limite de ce bassin se trouve près des sources sulfureuses de Tamsui. Le char- bon s’y trouve à fleur de terre près de la rivière qui coule de Kelung à Tamsui. Parmi les minés les plus riches de ce district il faut citer celles des environs de Nwan-nwan,