La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss.

  • Strauss, Louis.
Date:
1874
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Credit: La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss. Source: Wellcome Collection.

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    des mines vârie de 200à500 pieds.Environ 1500 ouvriers y sont employés et la production moyenne est de 10 à 15 piculs (600 à 900 kilog.) par homme et par jour.Le char- bon de ce district ressemble beaucoup au Cardiff et est expédié sur Liau-yang-chow et Moukden. Rendu à Niu chiang par bateau, il revient à environ 5 taëls (35 à 40 francs) et par voiture à 6 taels (42 à 48 francsj la tonne. Il est plus dur que le charbon de file de Kiu-siou (Japon). A 200 li des mines dont nous venons de parler, il y en a encore d’autres, à Sai-ma-che, ce qui fait supposer qne presque toute la chaîne contient de la houille. Kirin possède aussi des charbons, mais pas de fer. Des houillères étendues et exploitées depuis des siècles se trouvent à Wu-li-Chieh, à La-pako, vers le Sud et à Huo-shi-ling, à 200 milles des frontières de la Mongolie. A Itun, non loin des limites du Feng-tien, une veine a été ouverte par un marchand de la ville mongolienne du Kuan-cheng. Mais tous ces charbons du Kirin sont de qualités inférieures ; ils donnent beaucoup de fumée et peu de chaleur. On en reçoit quelquefois â New-chang, port ouvert au commerce étranger. Hankow reçoit du charbon excellent des mines du Hoo- nan. Les meilleures sortes viennent des districts de Heng-chow et de Paou-ching et sont de trois espèces : l’anthracite, une qualité plus molle et un troisième res- semblant au coke. Les prix varient de 4 1/2 à 6 taëls la tonne. On en a reçu en 1869, pour l’approvisionnement des steamers, 209.863 piculs. Au commencement de 1869, l’attention des étrangers fut encore attirée sur les mines du district de Kiu-Kiang et un contrat fut conclu par la compagnie des bateaux à vapeur de Shang-hai avec les propriétaires de ces houil- lères, mais on trouva que le combustible donnait trop de