La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss.

  • Strauss, Louis.
Date:
1874
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Credit: La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss. Source: Wellcome Collection.

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    des riches Chinois du Midi, mais ils n’entrent pas dans lalimentation. Les « Oies « se trouvent én Chine, mais elles y sont l’objet de peu de soins et s’élèvent pour ainsi dire seules, sur les bords des mares et des canaux. On les fume et on les sèche comme les canards mais on leur préfère ces der- niers. Cette espèce, VAnser agiicola, ressemble tout à fait à la race sauvage très-commune, surtout dans les champs qui avoisinent le Peï-ho où elles se reposent la nuit et se nourrissent. On en tire outre le duvet des plumes de literie. Le lac du palais de Pékin est littéralement couvert de CANARDS de toutes espèces et d’oies qui y abondent d’autant plus qu’ils s’y savent inviolables. Le Cygne domestique est encore beaucoup plus rare en Chine qu’en Europe mais à l’état sauvage il est très-commun dans le Nord. Comme tous les animaux de son espèce, c’est un oiseau de passage qui constitue un assez mauvais gibier. Le Canard « ordinaire de la Chine, VA7ias boschas, est de la couleur du canard sauvage appelé vulgairement « Col-vert Quelquefois il est blanc au moins aussi gros que celui de Rouen. Les Chinois les élèvent en grand sur les bords des canaux, les tenant parqués dans de petites claies mobiles et les engraissant par la méthode de l’em- patement avec de grosses boules de sorgho. Il s’en fait, dans le Nord, un commerce immense. On les prépare et on les fume comme les poitrines d’oies de Po- méranie, puis on les expédie dans toutes les directions. On voit sur les grands fleuves d’immenses jonques où les canards enfermés sont dressés à aller à l’eau et à revenir à un coup de sifflet. Que l’on se représente de longs bâ- teaux à fond plat sé[)arés aux deux tiers de leur Ion-