La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss.

  • Strauss, Louis.
Date:
1874
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Credit: La Chine : son histoire, ses ressources / Louis Strauss. Source: Wellcome Collection.

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    le pied plus sûr, d’être sobres, très durs et en même temps très faciles. Elles sont d’un développement précoce, beaucoup plus employées et recherchées que les chevaux et plus dociles que ne le sont d’ordinaire, dans d’autres pays, leurs semblables. Leur prix varie de 25 à 80 taéls (de 200 à 640 francs environ). Il n’y a pas de doute que l’exportation vers Maurice et Borbon où l’on reçoit annuellement 12 à 1500 mulets de France serait très profitable. Dans ces colonies, on se sert de cet animal hvbride comme bête de somme et comme bête de trait On. •y y envoie beaucoup plus de femellesque de mâles. Leur prix varie à Maurice de 1500 à 1800 francs. Les mulets sont rarement malades et vivent plus longtemps que les chevaux et les ânes. Comme ces derniers ils craignent le mauvais temps mais ils se rapprochent du cheval par la sobriété, la vigueur et la force. Le dos de la mule est résistant, ses membres solides, son pied sûr, aussi recherche-t’on ce quadrupède dans les pays montagneux pour les contrées exposées à la sécheresse et pour transporter des fardeaux par des sentiers tracés sur les bords des précipices. “ L’Eléphant était jadis fort eu usage en Chine ; on le faisait venir du Yunan, de la Cochinchine et du Cambodge et beaucoup de petits princes tributaires du Boghdokhan en fournissaient. Bien qu’on les montât, les hauts dignitaires de l’Empire les employaient surtout au transport de leurs bagages. Près de l'Eglise appelée Nant-gan (temple du Sud) on voit encore les récentes ruines de l’écurie des Eléphants et M. l’Archimandrite Palladius qui demeurait à Pékin en 1829 dit avoir visité dans cette ville des Eléphants qui achevaient leur longue vie dans une obscure et misérable oisiveté. Le Ti-lichi (géographie de la Chine) dit qu’il y a des éléphants dans