Contribution à l'étude clinique des tumeurs solides du scapulum / par René de Langenhagen.

  • Langenhagen, René de.
Date:
1883
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Contribution à l'étude clinique des tumeurs solides du scapulum / par René de Langenhagen. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    17/112 (page 19)
    — 10 — D'ailleurs M. Berger compte, dans un travail prochain, relater cette observation curieuse avec tous ses détails. Plus malaisée encore est la distinction des tumeurs nées de la partie externe de la clavicule. Ces dernières sont d'un diagnostic délicat et demandent la plus grande attention de la part du chirurgien. De ces tumeurs, les unes partent de la face supérieure ou du bord antérieur et se développent surtout en haut et en avant; celles-ci ne seront jamais prises pour une tumeur du scapulum, qu'elles n'entraînent pas dans leur mouvement. Mais il n'en est plus de même des autres qui ont leur point de départ à la face inférieure ou au bord postérieur de l'extrémité externe de la clavicule. Dans ce cas, la tu- meur s'accroît de haut en bas, et de dehors en dedans, «'insinuant dans la fosse sus-épineuse, où elle est main- tenue fixée contre l'omoplate par le muscle sus-épineux et son aponévrose, Dès lors on comprend comment les mouvements imprimés à la tumeur se transmettent à l'omoplate et combien îe diagnostic difïérentiel en tire de difficultés. Dans un cas de ce genre, le professeur Richet parvint à reconnaître le point d'orio^ine d'un en- chondrome, en démontrant par une exploration atten- tive que le néoplasme suivait les mouvements d'éléva- tion, d'abaissement et de propulsion imprimés à l'os claviculaire. Cette observation est relatée dans la thèse de Demandre (Paris, 1872). Nous nous résumerons en disant que, pour être certain qu'on a affaire à une tumeur du scapulum, il faudra re- connaître que la tumeur accompagne bien les mouve- ments de cet os, et qu'elle ne suit pas ceux des os voi- sins (humérus et clavicule). De Langenhagen, 2