De la tempature dans l'horrhagie et le ramollissement du cerveau.

  • Bourneville, 1840-1909
Date:
1872
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Credit: De la tempature dans l'horrhagie et le ramollissement du cerveau. Source: Wellcome Collection.

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    — Ï38 — après le commencement du ramollissement, ce qui sem- ble indiquer que, durant cet intervalle, la lésion céré- brale s'est encore accrue. Nous insistons sur ces symp- tômes, parce que, selon nous, c'est à eux qu'il faut at- tribuer la persistance de l'abaissement de la tempéra- ture qui, alors, était encore à 36°,6. A partir de là, la température a suivi une marche as- cendante (fig. 13). L'abaissement initial, — quia persisté pendant six heures au moins, — a été suivi d'une pé- riode de 36 heures environ pendant laquelle la tempé- rature est demeurée à 38°,3-38°,6. Puis l'ascension ther- mométrique s'accuse davantage dans les douze heures qui suivent (39°,6) et atteint enfin son maximum de pro- gression dans les douze dernières heures de la maladie, puisqu'elle monte de trois degrés (39°,6 à 42°,6). Ainsi que ce résumé le montre, nous avons dans ce cas une courbe qui ne diffère pas sensiblement de celle de l'hé- mdrrhagie cérébrale. Quant à l'élévation énorme de la température quelques instants après la mort (42°,6), au- cune lésion autre que le ramollissement du cerveau, ne peut être invoquée. Les poumons étaient à peu près tout à fait sains. Plusieurs conditions nous paraissent rendre compte delà similitude en quelque sorte absolue de ce tracé avec ceux de l'hémorrhagie cérébrale : 1° La courte du- rée de la maladie; 2° l'étendue tout à fait exceptionnelle du ramollissement; 3° le siège d'une parlie de ce ra- mollissement (corps strié, couche optique). En un mot, on avait affaire ici à une destruction extrêmement vaste de l'un des hémisphères cérébraux, comme on en voit