De l'embryothlasie et en particulier de la céphalotripsie : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le samedi 22 août 1863, à 3 heures, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par J.F. Édouard Lauth.

  • Lauth, J.F. Édouard.
Date:
1863
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Credit: De l'embryothlasie et en particulier de la céphalotripsie : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le samedi 22 août 1863, à 3 heures, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par J.F. Édouard Lauth. Source: Wellcome Collection.

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    Une opinion différente fut soutenue dans une thèse de Paris, par Bertin1. L’auteur commence d’abord par poser les indications de la céphalotripsie : rétrécissements du bassin; excès de volume du fœtus; position du fœtus dans laquelle la partie qui se présente ne peut ni se dégager ni être dégagée; engagement simultané de deux parties dont aucune ne peut être repoussée ou être amenée. Il recommande ensuite de faire précéder la céphalotripsie de la perforation, pour que la tête n’éclate pas, et que des fragments d’os brisés ne viennent pas à dé- chirer le cuir chevelu et à blesser la mère; puis d’exercer la compres- sion doucement, de ne pas exagérer les tractions, et d’amener autant que possible le diamètre comprimé dans le diamètre antéro-postérieur. Il insiste sur la nécessité d’écraser dans tous les cas la base du crâne, ce qu’il a toujours vu réussir dans les cinq observations qu’il a commu- niquées à la fin de son travail, au moins après une deuxième application. Il parle ensuite de la méthode des applications répétées sans traction. Bonne au point de vue mécanique, elle ne lui semble pas répondre à toutes les exigences de la pratique. Il lui reproche surtout de prolon- ger inutilement le travail et d’exposer l’utérus à être blessé pendant les contractions par des saillies osseuses dénudées. Si, dans des bassins fortement rétrécis, la tête ne s’engage pas, mal gré le broiement, Bertin propose la version, à laquelle il reconnaît les avantages suivants : on aurait d’abord un point d’appui commode pour les tractions; celles-ci pourraient être plus énergiques, car elles seront plus facilement supportées par la mère que si elles étaient produites avec un instrument; le tronc et les épaules prépareraient peu à peu le passage de la tête, qui ne serait ainsi pas astreinte à la forme déter- minée par les branches de l’instrument, et se moulerait librement sur le bassin; les fragments d’os auraient moins de tendance à être pro- jetés en dehors des cuillers, et seraient plutôt infléchis en dedans. Si le 'Bertin, De la version comme moyen d’extraction du fœtus après l'écrasement de la base du crâne par le cép/ialotribe, 1859.