Du cancer broncho-pulmonaire primitif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1901 / par Georges Levère.

  • Levère, Georges, 1877-
Date:
1901
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Credit: Du cancer broncho-pulmonaire primitif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1901 / par Georges Levère. Source: Wellcome Collection.

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    néale est couverte de plaques saillantes indurées, isolées ou conglomérées, prenant, par place, l’aspect de nodosités irré- gulières. L’œsophage est entouré de ganglions volumineux, très durs, enfermés eux-mêmes dans un tissu conjonctif dense, qui entoure la partie antérieure de l’œsophage ainsi que ses parties latérales. La chaîne ganglionnaire remonte jusqu’au hile bronchique le long de la trachée. Le ganglion de Troi- sier a augmenté de volume. Il est très induré. Une coupe est pratiquée dans toute l’épaisseur du poumon, dirigée de haut en bas et de dedans en dehors, divisant le poumon en une moitié antérieure et une moitié postérieure. Sur la surface des coupes, le sommet apparaît avec un emphysème modéré. Sa coloration est normale, il présente par places une induration diffuse de son tissu qui augmente à mesure que l’on descend. On y trouve aussi des nodules gri- sâtres ou gris-jaunâtres, d’apparence homogène à bords irré- guliers. Dans le deuxième quart supérieur, ce tissu néoplasi- que augmente en étendue et forme de larges placards par réunion des nodules précédents. Le tissu est dense, homogène, résistant, avec une pigmentation noirâtre disséminée. Il est creusé de cavernules et de cavernes du volume d’un pois chi- che à un marron, légèrement anfractueux. Le troisième et le quatrième quart du poumon forment un bloc complet résis- tant à la pression, jaunâtre, limité sur les bords par la coque conjonctive formée par l’épaississement pleural et qui peut atteindre jusqu’à plus d’un centimètre. La plèvre diaphragma- tique présente un épaississement encore plus grand. Les néo- formations conjonctives lamelleuses, le diaphragme et la séreuse péritonéale épaissie, ont une épaisseur qui peut aller jusqu’à 3 ou 4 centimètres. De la coque pleurale partent quel- ques travées fibreuses qui pénètrent dans la masse pulmonaire et la divisent en ramifications fines. On constate dans l’épais-