Du cancer broncho-pulmonaire primitif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1901 / par Georges Levère.

  • Levère, Georges, 1877-
Date:
1901
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Credit: Du cancer broncho-pulmonaire primitif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1901 / par Georges Levère. Source: Wellcome Collection.

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    L’origine de la prolifération maligne paraît s’être faite primitivement au niveau des cellules de l’alvéole; si l’on étudie le revêtement bronchique on trouve cependant en plu- sieurs endroits et dans une bronche de calibre moyen la paroi interne recouverte par, un endothélium proliféré et disposé sur plusieurs couches. Mais il semble bien que ces lésions sont secondaires à la prolifération alvéolaire, car on peut surpren- dre l’infiltration des cellules sorties par effractions des lym- phatiques accolés à la bronche et à leur pénétration dans la paroi de cette dernière jusqu’au revêtement épithélial. On est donc en présence d’un épitbélioma du poumon ayant débuté, selon toute apparence, au niveau des alvéoles et pré- sentant une struture alvéolaire qui reproduit la structure nor- male du poumon,puis prenant, par le fait de son développement progressif, l’apparence d’un carcinome encéphaloïde avec de nombreux et parfois volumineux foyers de dégénérescence caséeuse et de dissociation hémorragique. Il est probable que dans les points où la leucocytose est si considérable s’est développée une infection microbienne secon- daire dont le germe pathogène n’a pas été recherché. Remarques. — Il est, dans cette observation, quelques faits qui méritent d’être relevés : Faisons remarquer tout d’abord l’impossibilité absolue de faire un diagnostic en l’absence de signes prépondérants. L’existence d’une bacillose pulmonaire apparaissait proba- ble de par l’âge du sujet; le début aigu et l’évolution rapide de l’affection de par les symptômes fonctionnels (toux peu fréquente, de même que l’expectoration, non caractéristique) et symptômes thoraciques peu nets (submatité avec obscurité respiratoire et râles humides disséminés). De plus, par la suite, les signes d’épanchement pleural (reconnu séro-fibri-