Du cancer broncho-pulmonaire primitif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1901 / par Georges Levère.

  • Levère, Georges, 1877-
Date:
1901
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Credit: Du cancer broncho-pulmonaire primitif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1901 / par Georges Levère. Source: Wellcome Collection.

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    nonce, tubaire, signe d’une condensation du tissu, ou bien d’un épanchement ; le ramollissement du néoplasme étant la rareté, la traduction à l’oreille de l’existence d’une cavité sera l’exception. Les autres signes sont : la bronchophonie et l'égophonie. Pour ce qui est de la pectoriloquie, comme des signes absolu- ment cavitaires, Germain Sée affirme leur absence.Nous avons relevé la pectoriloquie aphone, dans quelques cas ; mais on ne peut pas dire qu’elle soit d’observation courante. Les signes spélonciques, qui devraient frapper l’oreille lorsque le paren- chyme est creusé d’anfractuosités, sont rarement notés; toute- fois ils seront perçus lorsque l’élimination par les crachats aura évacué une certaine portion du foyer ramolli, et quand les lésions pleurales ne seront pas assez intenses pour les masquer. On a signalé le retentissement des bruits du cœur, dans une seule observation déjà paruede tumeur du poumon; nous le trou- vons aussi relevé dans l’observation IV. Ce signe traduit l’absence du liquide et la densification en bloc du parenchyme; il semble que dans ce cas, il devrait être noté plus souvent et il est permis de croire qu’il a pu échapper à l’observation vulgaire. Symptômes généraux. — Us sont rarement ceux de la cachexie cancéreuse (anorexie, amaigrissement, teinte jaune paille, œdèmes fugaces de la périphérie, phlegmatia alba dolens). Plus souvent, ils sont ceux d’une affection chronique des voies respiratoires ou ceux de la bacillose pulmonaire, le malade étant emporté avant que l’évolution l’ait conduit à la phase terminale du cancer. Tantôt les symptômes qui dominent la scène sont la dyspnée et les crises d’étouffement rappelant l’asthme cardiaque, avec