Volume 5

Médecine domestique. Ou, Traité complet, des moyens de se conserver en santé, de guérir & de prévenir les maladies, par le régime & les remedes simples / ... Traduit de l'anglois par J.D. Duplanil.

  • Buchan, William, 1729-1805
Date:
1783
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Credit: Médecine domestique. Ou, Traité complet, des moyens de se conserver en santé, de guérir & de prévenir les maladies, par le régime & les remedes simples / ... Traduit de l'anglois par J.D. Duplanil. Source: Wellcome Collection.

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    du vinaigre : on pofe l'emplâtre, qu’on laide vingt-quatre heures j enfuite on le leve : on ouvre , avec des cifeaux, les velïîes qui fe font formées, pour en faire couler la férofîté , 6c on coupe tout l?épiderme qui formoit les Teilles ; on applique fur la plaie fraîche, des feuilles de poirée, fur lefquelles on a étendu du beurre frais, 6c on les change toutes les douze heures : fi le lendemain, ou quelques jours après , l’humeur paroît vouloir fe tarir &c la plaie fe féchcr, au lieu de beurre, on étend fur les feuilles de poirée ou fur du linge , de l'onguent bafilicum , faupoudré d’une pincée de poudre de mouches cantharides. On a meme recours à ce moyen , fans que la plaie annonce vouloir fe fécher, dans le cas où il eft important que l’écoulement de l’humeur foit abon- dant. Dans la plupart des Maladies , on laide couler les vé- fîcatoires tant que la nature y eft difpofée : mais il y en a dans lefquelles il faut les entretenir, 6c meme les renouveller , comme nous avons eu foin de le noter.. Une chofe importante à obferver , c'eff que, dans les Maladies qui font accompagnées d’inflammation , il ne faut appliquer les véfîcatoires que quand, par les boidons abondantes, par les faignées & autres remedes appropries, on a diminué la plénitude des vaideaux, 6c la difpo- fition ou l’état inflammatoire du fang ,* car, Ci on le& applique plus tôt , ils aggravent le mal, bien loin de le calmer , parce qu’en augmentant l’aéfion des vaideaux^ ils augmenteroient l’inflammation. Il n’en efl pas de même des fievres putrides, malignes, &c. Les vefîca- toires n'ont fouvent aucun effet dans ces Maladies, parce que, fi on les applique trop tard , la Nature épuifée, 6c par la Maladie, 6c par une longue fuite de remeaes_, ne donne plus de prife à ieur aédion. Il faut fuivre , très-attentivement , l’effet des véfî- catoires. Il arrive fouvent que leurs principes p a dent dans les voies de la circulation, le portent fur la veille, 6c occationnent des ardeurs, quelquefois une rétention d u- rine. Dans ce cas, il faut donner au malade des boidons mucilagineufes, du petit-lait, ou des emuliiens, aux- quelles on ajoute du fel de nitre a petite dote.. On peut encore donner l’émuliion de gomme arabique, dont p.nle l’Auteur , Tome II, page 91. ( Voyez , pour la maniéré dont agident les véfîcatoires, Tome II, page 1 y 3 3 note. ) Prefcrit., Tome II, pages 7} , 92.} iix , X3J> note y