Vaccination et sérothérapie antituberculeuses : revue générale et nouvelles recherches expérimentales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 11 juin 1904 / par Louis Rimbaud.

  • Rimbaud, Louis.
Date:
1904
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Credit: Vaccination et sérothérapie antituberculeuses : revue générale et nouvelles recherches expérimentales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 11 juin 1904 / par Louis Rimbaud. Source: Wellcome Collection.

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    résultats. Celui-ci (1) a étudié le mode de résistance à la tuber- culose de cobayes imprégnés de cultures et de toxines éberlhiennes. Il fait à 3 cobayes des injections de 2 à lO centimètres cubes de cultures filtrées de coli et à 3 autres cobayes de cultures filtrées d’Eberth ; il injecte ainsi 63 cen- timètres cubes en 12 injections. Les sujets sont morts, comme les témoins, de cent-dix à cent-vingt jours après l’inocula- tion tuberculeuse. Rapportons ici les hypothèses un peu originales de Fer- ran (2). Il prétend qu’il existe dans les crachats tuberculeux, k côté du bacille de Koch, un autre bacille tubcrculogène qui, injecté aux animaux, donne une réaction phlegmasique suivie d’une véritable évolution tuberculeuse. Le bacille de Koch ne serait qu’une transformation de ce bacille tuber- culogène,qui lui-même descendrait du coli-bacille. Par injec- tion de cultures mortes de ce bacille, qu’il appelle encore « phtisiogène ou spermigène >, il aurait obtenu, chez le cobaye, l’immunité contre la phlegmasie prétuberculeuse et, comme dans cette phlegmasie les tubercules ne peuvent éclore spontanément, les cobayes immunisés par ces cul- tures demeurent ipso facto immunisés contre la tuberculose que produit l’inoculation d’un nouveau bacille phtisiogène. Pour lui, en outre, les toxines que produit le bacille de Koch en culture ne corrèspondent pas à celles qu’il produit dans l’organisme infecté : pour obtenir un sérum vraiment antituberculeux, il faut immuniser les animaux avec du pus tuberculeux dont on a détruit les bacilles vivants. Ce sont des idées analogues qui nous ont poussé à cher- (1) Rodet, Bulletin Société biologie, 1899, p. 907. (2) Ferran, Recherches sur la tuberculose et son bacille. Vaccination antituber- culeuse. {Revue de médecine, déc. 1901, janvier 1902 )