Déontologie médicale ou des devoirs et des droits des médecins dans l'état actuel de la civilisation ... / [Maximilien Isidore Amand Simon].

  • Simon, Maximilien Isidore Amand.
Date:
1845
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Credit: Déontologie médicale ou des devoirs et des droits des médecins dans l'état actuel de la civilisation ... / [Maximilien Isidore Amand Simon]. Source: Wellcome Collection.

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    la maladie' Icui' moiilro au contraire l’organisme dans sa déca¬ dence, entraînant un aliaiblissement corrélatif datis les fonctions intellectuelles. Si à côté de cette observation, quota physiologie comparée appuie de ses données im})Osantes, on place ce fait, ([ui est le fondement principal des indications tliérapcutiques, au moins au point de vue des théories les plus accrétlitées, savoir, que dans un grand nombre do maladies , il est de la plus haute importance de combattre les localisations morbides, tant parce que le trouble de la vie ne peut être souvent atteint que par là, que parce que, dans les cas mômes où l’expérience démontre que ces localisations ne sont qu’une autre expression de la maladie, les médications locales suffisent parfois à rappeler les diverses fonctions à leur exercice nor¬ mal ; si, dis-je, on suit bien l’action de ces enseignements de tous les jours sur l’esprit du médecin, on comprendra que cette observalion exclusive de la réalité sensible, lui fasse peu à peu perdre de vue le principe immalériel, sans lequel cependant ni l’idée, ni le senti¬ ment, ni la volonté no peuvent être rigoureusements conçus. De môme dans un autre ordre de faits, la préoccupation exclusive des intérêts matériels, emprisonnant l’intelligence dans la sphère des besoins purement physiques, a fini par engendrer ce matérialisme irréfléchi, par distraction, qui est la ])laie des sociétés modernes. Th. Joulfroy ' défendant la psychologie contre la physiologie, <pii pi'étendrait à absorber cotte science, fait remarquer, qu’il y a 'Dans la préface qui i^réchde les Esquisses de Philoso])hic tuoralc, de Diigald-Stewart. Noirs ne saurions trop recommander la lecture du remar¬ quable travail que Jouffroy a mis en tête de l’ouvrage du 2diilo,soplie écossais , aux médecins, que l’usage habituel des méthodes du naturalisme, fait hésiter devant les questions que })Ose le si)iritualisme. Nous ne concevons pas coni- mont des hommes graves et instruits , ont pu se méprendre , comme ils l’ont fait dans ces derniers temps , sur le sens de cette vigoureuse argumentation. !.os médecins qui méditeront ce morceau de haute idiiîosophie , verront qu’au delii des réalités dont ils s’occuiicnt, il y a des réalités qui, pour n’étre ni ^isibles, ni tangibles, n’en sont i)a.s moins rigoureusement observables. Ils y \erront surtout comment, en identifiant la cause des phénomènes avec les appaieils où ces jihénoinènes se manifestent, ils ont abouti au matéria- li.'^mc jihilosophique , et , en médecine , à l’anatomisme pur. Cfr- bûchez , Trailé complet de Philosophie , iom. il ^ pag. —bautain , Psijeho- loqie, tom. 1, pag. 2G8; — bordas-Demoulhi, le Cat lcsianisme ^ tom. I , pag', I a<S ; — burdach , Traité de Physiologie, loin. Y, jiag. 558 , etc. bien que ce dernier auteur soit panthéiste avec l’école allemande moderne, .son livre n’en est jias moins ])ropre à soulever l’intelligence au delà des réa¬ lités sensibles. \ oyez surtout les ouvrages de iM. Cousin qui , malgré le re- pi’oelie qu’on lui a adressé de tendre au panthéisme , rciuoche dont il s’est <1 ailleurs hautement justifié dans ces derniers tenqis , doit être n'gai'de avec '1. boycr-(’ollaid , comme le véi itahle Kx-lauratcur des doctrines sjûritua- listes en l'rance.