Choléra-morbus : examen des conclusions du rapport de M. Double sur le choléra-morbus, (adoptées par l'Académie royale de médecine, dans sa séance du 8 août 1831) / par Dubois d'Amiens.

  • Dubois, Frédéric, 1798?-1873.
Date:
1831
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Credit: Choléra-morbus : examen des conclusions du rapport de M. Double sur le choléra-morbus, (adoptées par l'Académie royale de médecine, dans sa séance du 8 août 1831) / par Dubois d'Amiens. Source: Wellcome Collection.

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    pendant des saisons férens. » ( 38 ) opposées et dans des climats bien dif- L’horizon n’a point de plages; mais, peu importe, c’est un aperçu rapide des extensions du choléra-morbus; je le ré- pété, tout cela est encore bien plus curieux dans le livre de M. Moreau de Jonnès, sans parler des superbes cartes qu’on y trouve. § 35. — « La cause essentielle du choléra-rnorbus est incon- nue ; les principales causes déterminantes sont : l’humidité com- binée tantôt au chaud et tantôt au jroid, la fréquence des va- riations atmosphériques, les grandes agglomérations d’hommes, les campemens et les marches des corps considérables de trou- pes , les excès de table, la débauche, la malpropreté, la mi- sère , l’habitation des lieux bas et humides, des demeures mal ventilées ou encombrées, soit d’hommes, soit d’animaux, les violentes agitations de l’a me, les alirnens et les boissons de mauvaise qualité, de difficile digestion et facilement fermen- tescibles. » C’est l’académie, il faut lui rendre justice, qui a voulu que la cause essentielle du choléra fût inconnue; M. Double avait été moins difficile, et, à la manière des nosographes qui vous placent en tête de chaque maladie, une éternelle et banale série de causes bien connues, telles que vicissitudes atmo- sphériques , humidité, débauche, malpropreté, misère , agita- tions de l’ame, etc., etc., M. Double avait dit, causes du cho- léra : vicissitudes atmosphériques, humidité, débauche, mal- propreté, etc., etc. Pourquoi l’académie n’a-t-elle pas ainsi modifié tous les paragraphes, pourquoi a-t-elle permis qu’avec des riens on voulût faire quelque chose? § 3 fi.—« Encore que le choléra dont nous venons de tracer l’histoire soit primitivement, essentiellement épidémique, on\ doit cependant inférer des Jaits que, dans certaines circon- stances, il a pu se propager par migration de personnes; et quand ces faits n’auraient de valeur que pour suggérer des soupçons ou faire naître des doutes, un devoir sacré obligerait encore de s’y arrêter, d’ordonner des mesures et de prendre des précautions en conséquence : ainsi le veut la prudence des nations. » On a remarqué, dans l’académie, comme un véritable pro-