Choléra-morbus : examen des conclusions du rapport de M. Double sur le choléra-morbus, (adoptées par l'Académie royale de médecine, dans sa séance du 8 août 1831) / par Dubois d'Amiens.

  • Dubois, Frédéric, 1798?-1873.
Date:
1831
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Credit: Choléra-morbus : examen des conclusions du rapport de M. Double sur le choléra-morbus, (adoptées par l'Académie royale de médecine, dans sa séance du 8 août 1831) / par Dubois d'Amiens. Source: Wellcome Collection.

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    l’attaquer? M. Double à coup sùr va nous les indiquer ; car ceci est une indication clinique : il faut l’attaquer, dit-il, à l’aide des moyens Enfin , nous allons connaître ces moyens ; at- tendez, n’interrompez pas le rapporteur: à l’aide des moyens dont l’expérience a consacré les heureux résultats! ! Or, voulez-vous savoir quels sont les moyens que le corps du rapport indique, moyens dont l’expérience, suivant la con- clusion, aurait consacré les heureux résultats? La panacée des Anglais, le calomel pour attaquer l’élément catarrhal ! ! Le rap- porteur l’a placé en première ligne (i). Arrrive ensuite l’alcoo- lat cle menthe , formule tombée de Batavia dans la poche de M. Reveillé-Parise, et Y oxide de bismuth , le tout pour la bonne distribution de l’innervation ! ! L’oxide de bismuth qui a tué 20 malades sur 22 sous les yeux de la Commission française! Ces moyens sont donnés comme principaux dans le corps du rap- port, les autres ne sont indiqués qu’à titre d’auxiliaires. N’avais- je pas annoncé que la mystification serait complète? Le rapporteur, après ce beau coup, s’applaudit et se rengorge dans une petite péroraison : c’est ce qui constitue, dit-il, une médication analytique et importante. Dites à présent que les corps savans ne sont pas utiles, qu’ils ne sont pas indispensa- bles à la sociétéI On vient de vous indiquer la médication capitale, dominante, analytique, importante, etc., on va vous donner la médication secondaire ou symptomatique. Vous allez voir : § 3o. « Combattre enfin les symptômes en raison de leur ur- gence , de leur prédominance relative : voilà l’indication secon - daire ou symptomatique : celle-ci ne veut pas plus être négligée que les autres. » Si M. Double n’avait connu que les ymptômes du choléra-mor- bus, il ne nous aurait donné que des indications symptomati- ques et secondaires. Pauvre médecine, que la médecine symp- tomatique ! Mais comme il a pénétré la nature intime de cette affection , comme il en a fait une analyse savante, il a pu nous donner d abord la médication capitale et analytique. Noussavons ce que nous devons penser de cette médication, voyons l’indi- (1) Lorsqu on abandonne les cholériques à eux-mêmes, il en périt environ 5o sur 100; lorsqu’on emploie le calomel il en périt 60. Ce que Cesl qne savoir attaquer l’élément catarrhal! V