Choléra-morbus : examen des conclusions du rapport de M. Double sur le choléra-morbus, (adoptées par l'Académie royale de médecine, dans sa séance du 8 août 1831) / par Dubois d'Amiens.

  • Dubois, Frédéric, 1798?-1873.
Date:
1831
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Credit: Choléra-morbus : examen des conclusions du rapport de M. Double sur le choléra-morbus, (adoptées par l'Académie royale de médecine, dans sa séance du 8 août 1831) / par Dubois d'Amiens. Source: Wellcome Collection.

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    clique , calas unique, etc. , etc., suivant que quelques individu ou plusieurs mais on sait tout cela usquè ad nauseam. Maintenant, le rapport de M. Double à la main , et fort du résumé de tout ce qui a été écrit jusqu’à présent sur le choléra- morbus, je défie qui que ce soit de me prouver que nous sa- vons quelque chose de plus , quelque chose de rigoureux , de positif, abstraction faite de ce groupe de symptômes. Nous avons déjà vu dans l’examen des paragraphes précédens, que les causes générales et particulières, éloignées et prochaines, etc., etc., nous sont inconnues; plus tard nous verrons que sur la nature de cette maladie les idées de M. Double sont plus que ridicules, et nous verrons enfin que, relativement au trai- tement , il s’est permis défaire une véritable mystification. Pour ce qui est du paragraphe actuel, il offre une peinture assez exacte de ce qu’on est convenu de nommer choléra - morbus ; mais le rapporteur a tort de dire que cette peinture définit assez bien le choléra-morbus : ce n’est pas définir une maladie que d’en offrir en raccourci les symptômes les plus saillans , et d’ailleurs, si M. Double pense réellement que le choléra- morbus est assez bien défini par cet exposé de symptômes, pourquoi en donne-t-il plus loin (parag. 19) une définition si plaisante? pourquoi s’est-il plu à tourner ainsi en dérision la métaphysique de Montpellier? Quoi qu’il en soit, rendons jus- tice à cette partie du travail académique , les symptômes cuï- minans du choléra sont bien tracés, les traits principaux sont bien rapprochés , en un mot , il serait impossible de ne pas re- connaître dans cette peinture tous les indices du choléra-mor- bus des auteurs : qu’il soit, du reste, sporadique, ou catasta- tique (petite épidémie), endémique, ou enfin largement épidé- mique , ancien ou moderne , asiatique ou européen , etc., etc., il serait impossible, dis-je, de ne pas reconnaître à ces traits l’être conventionnel nommé choléra , a moins cependant détre un pur néophyte de la doctrine physiologique, car alors on reconnaîtrait encore ici l’inévitable protée morbifique, sous une forme effrayante , c’est-à-dire la gastro-entérite. § 10. «Sur ce point, la symptomatologie du choléra épidé- mique, tous sont d’accord. Dans les Indes orientales , en Rus- sie , en Pologne, etc., partout les descriptions sont identiques. « Je le crois bien! on ne peut être d’accord que sur des faits