Essai sur l'emploi des frictions mercurielles, comme moyen abortif dans quelques inflammations externes : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 juillet 1836 / par Alexandre Alexandrowicz.

  • Alexandrowicz, Alexandre.
Date:
1836
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Credit: Essai sur l'emploi des frictions mercurielles, comme moyen abortif dans quelques inflammations externes : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 juillet 1836 / par Alexandre Alexandrowicz. Source: Wellcome Collection.

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    PHLÉBITE. La phlébite ou inflammation des veines peut être bornée à une cer- taine étendue de la veine ; alors le vaisseau souffrant s’oblitère, et tous les symptômes se passent sur le lieu où a pris naissance la maladie. Mais souvent la phlogose s’étend le long du vaisseau affecté , se pro- page de proche en proche quelquefois jusqu’au cœur, et devient une maladie presque toujours mortelle. La phlébite se développe à la suite de toutes les causes qui portent une action irritante sur les parois des veines: ainsi, les contusions, les déchirures, les ligatures portées sur ces vaisseaux, la proximité d’une inflammation ou des ulcères sanieux, surtout de la pourriture d hôpital, rinlroduclion de corps irritants dans leur intérieur, sont les causes qui donnent souvent lieu à cette affection. L’inflammation des veines à la suite des couches est un accident assez fréquent ; mais les piqûres des veines, dans la phlébotomie , donnent le plus ordinaire- ment naissance à leur inflammation. Quand la phlébite tend à se propager, elle le fait avec une rapidité effrayante, et est accompagnée des symptômes qui dénotent toute sa gravité. Le vaisseau affecté se dessine comme une corde noueuse , le tissu cellulaire voisin s’engorge , toute la partie offre une rougeur érysipélateuse, le vaisseau est distendu par le pus; la douleur dans tout le trajet de la veine est intense , et se propage du côté du cœur; du délire , des défaillances, enfin quelquefois tous les symp- tômes propres à la fièvre adynamique ,. accompagnent cette grave affection. C’est ici qu’il est urgent d’enrayer, dès le début, la marche de la maladie. Il est bien connu des praticiens combien les anti-phlogistiques les plus énergiques sont infidèles, quand il s-’agit de les appliquer à la phlébite. La compression qu’avait proposée Hunter, et qui lui a réussi une fois (i), est aussi un moyen sur lequel on ne peut pas non plus (i) Transactions of a society for the improvement for ihe medical and chirurgical, Knowledge , vol. i, pag. 29.