Exposé des expériences ... qui ont été faites à l'Hôpital des Vénériens de Paris par une sociéte médicale pour constater l'efficacité d'une poudre de toilette et de propreté, à l'aide de laquelle on se préserve ... de la contagion vénérienne ... suivi du Rapport fait à ce sujet à ce sujet à Société Royale des Sciences / [Nicolás Luna Calderón].

  • Luna Calderón, Nicolás, -1846.
Date:
1821
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Credit: Exposé des expériences ... qui ont été faites à l'Hôpital des Vénériens de Paris par une sociéte médicale pour constater l'efficacité d'une poudre de toilette et de propreté, à l'aide de laquelle on se préserve ... de la contagion vénérienne ... suivi du Rapport fait à ce sujet à ce sujet à Société Royale des Sciences / [Nicolás Luna Calderón]. Source: Wellcome Collection.

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    a O -rJ'ans le cours de sa vie; ili ont un terme court efc limité dans.diverses saisons; ils épargnent différens teinpéramens^ diftérens âges, plusieurs populations, plusieurs climats, plusieurs lieux, où l’on peut se ré¬ fugier; mais le mal vénérien se trouve partout; il se cache clans l’endroit même où la nature prescrit im¬ périeusement l’un'lon sexuelle des individus. Il y a plus : il ne se borne pas h ces organes réservés, comme on le croit; il se communique souvent, sans qu’on s’en doute, par des organes non-réservés, comme la bouche, la langue, les narines, les yeux, les oreilles, la gorge, les doigts, etc., etc. Jamais le mal vénérien n'est plus répandu , jamais il ne fait plus de ravages^ et souvent n’est moins guérissable, que lorsque ces O! ganes sont les conducteurs et les réeipiens de la coiilagion. C’est alors que leur chute, celle des mains,' de pieds et d’autres parties du corps, précédé a mort de plusieurs victimes (i) ; c'est alors cjue les- mariages les plus réglés et que les personnes les plus chastes ne sont pas exempts de la contagion. Ces effets affreux sont bien attestés par le triste souvenir du quinzième siècle, par les observations de plusieurs de nos contemporains, parle spectacle pré- (i) Il faudrait un volume pour rappeler les divers effets du. hasard. I.es enfans infectent les nourrices, et les nourrices les enfans. Swëdiaur rapporte qu’il a connu une sage-femme, qui ayant une dartre syphilitique au bras , communiqua la vérole .successivement à plus de cent femmes. Il existe à Paris un homme (|ui lYie fit connaître un ulcère presque gonorrhoïque dans un doigt de la main, et un bybon à Faxllle. Ce qu’il y a de singulier à l’égard de ces effets du hasard, c’est qu’une per¬ sonne , la plus contagieuse possible , n’infecte les autres que par le point ulcéré ou inoculé primiliment à l’extérieur; le mal vénérien ressemble à une vipère, en ce qu’il ne communi¬ que le virus que par un point; dans l’un, c’est l’ulcère; dans l’auUe , c’est la dent. 5