Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 11 août 1841 / par C.-M. Girardon.

  • Girardon, C.M.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 11 août 1841 / par C.-M. Girardon. Source: Wellcome Collection.

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    portion tendineuse du diaphragme sur laquelle repose le péricarde r quelques observations sembleraient appuyer son opinion. La douleur locale serait donc un symptôme caractéristi(|uc, si elle exis- tait constamment; mais elle se rencontre à peine sur la moitié des sujets observés. Nous devons dire qu’elle ne se présente que rarement avec tant d’intensité ; le plus souvent elle est sourde et si légère, que le malade ne l’accuse point pour peu qu’il soit doué d’une sensibilité faiblement déve- loppée. Enfin, elle manque presque totalement; c’est à peine si le malade éprouve au côté gauche de la poitrine une chaleur concentrée à la région précordiale. La douleur de la péricardite peut facilement se différencier de celle qui serait produite par un rhumatisme violent, par une névralgie intercostale , à moins d’un examen peu attentif ; mais pourra-t-on en dire autant quand il y aura une pleurésie? Comme caractères différentiels, on donne : douleur moins circonscrite dans la péricardite et plus fixe que dans la pleurésie; douleur quelquefois obscure, mais reconnue par une pression suffisante entre les quatrième et cinquième côtes, alors qu’on soutient l’hypocondre gauche et qu’on engage le malade à suspendre sa respiration pour un mo- ment. Enfin, l’on a cru avoir remarqué que la douleur de la péricardite empêche moins de respirer et de s’appuyer sur le côté gauche, que celle de la pleurésie. Du reste, nous verrons que tous les organes t^ontenus dans la poitrine peuvent être sains , et la péricardite existe cependant à l’état latent, .l’ajouterai que , dans la péricardite, la douleur n’est pas toujours super- ficielle; elle est quelquefois profoiide et très-incommode. On n’observe rien de semblable dans la pleurésie, et ce signe pourrait être de quelque valeur dans un cas de diagnostic différentiel douteux. Percussion. Nous venons de voir que la douleur ne fournissait qu’une présomption plus ou moins fomlée. Sans vouloir déprécier la valeur de la percussion et des antres signes matériels ou physiques, je crois que l’on doit se tenir en garde contre l’engouement général dont ils sont entourés aujourd’hui. M. Louis, lui-même, qui a le plus contribué à répandre la percussion , avoue que dans certains cas êlle n’est d aucune utilité. Ainsi ,