Considérations et expériences sur la méthode hypodermique : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le lundi, 24 août 1868, à 4 heures, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Arthur-Adrien Denis.

  • Denis, Arthur-Adrien.
Date:
1868
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Credit: Considérations et expériences sur la méthode hypodermique : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le lundi, 24 août 1868, à 4 heures, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Arthur-Adrien Denis. Source: Wellcome Collection.

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    Comme nous ie voyons, l’effet ne fut jamais si profond que quand l’in- jection fut pratiquée au point douloureux *. Si sur un malade nous agissons avec de faibles quantités dans le but de produire une action locale sur les extrémités nerveuses, nous n'obtien- drons aucun effet, ainsi que IX déjà montré Fraigniaud. Les résultats sont certains avec des doses plus élevées, mais les accidents sont aussi presque constants ; il est cependant nécessaire d’introduire dans l’organisme des quantités capables de produire des symptômes physiologiques bien tran- chés pour arriver à un résultat thérapeutique réel et durable. Lorsque la dose est suffisante, dix minutes environ après l’injection, se montrent de la chaleur à la tête, de la lourdeur aux membres, de l’abat- tement. La circulation, la respiration, la température subissent une légère augmentation, ce que nous avons constaté plusieurs fois sur divers mala- des et dont le tableau suivant présente un exemple. Temps après l’injection. P. R. T. Diamètre de la pubille. K (Têts. 0 minutes 68 17 57,2 4,20 5 — 78 16 57,2 4,00 10 — 78 12 57,2 4,00 Légers vertiges. 15 — 76 fi 37,4 5,80 20 — 60 12 56,8 3,50 25 — 76 16 37,4 3,20 50 — 78 17 57,5 3,10 55 — 78 20 57,3 5‘00 40 — 72 21 37,4 3,00 Somnolence. Vertiges. 45 — 78 21 57,5 3.00 Soif. Lourdeur de tête. 50 — 76 20 37,4 2,50 55 — 78 20 37,3 2,40 Disparition de la douleur. GO — 78 24 37,5 2,40 65 — 68 26 37,3 2,15 70 — 64 24 37,2 2,20 Vertiges moins forts. 1 Au reste, cette façon d’agir peut facilement s’expliquer par le simple examen de l’action de la substance injectée. Il se produit en effet une anesthésie localese portant sur les fdets nerveux voisins, car une injection faite le lendemain au même point que la veille est généralement in- dolore. Mais cette action locale est le plus souvent précédée desvmptômes plus ou moins appré-